~ Chambre n°7 - Train + Jade + Sephirot + Yaone ~

Amaldriel souria à Train et lui disa

"C'est correct pour les excuses et je la ramène tranquillement..."

Amaldriel prit doucement Yume dans ses bras et partit tranquillement vers sa chambre

Sytuki s'envola avec Train.

"Ça va, je ne suis pas trop lourd ?"

Il passèrent quelques temps dans les airs avant de se poser.

"Rendre mon déjeuner... Non, ça va... Mais et toi, tu n'es pas trop fatiguée...C'est à dire que, on a atterrit un peu en catastrophe."

Sytuki se gratta en rigolant (hj : comme ça mais sans cligné de l'oeil =D) avant de s'étirer.
"Non ca va ! Tu es même moins lourd que je ne le pensais ^^° Et je suis la spécialiste des atterissages en cata..."

Elle rougit mais heureusement, la lune était caché par le feuillage de ll'arbre, donc Train ne put rien voir. Le vent faisait 'voguer' ses jambes suspendus dans le vide ; cette scène appaisa Sytuki qui était tout de mêle fatiguée. Elle se retint de bailler : elle ne voulait pas partir maintenant, elle s'amusait bien et le moment était.. magique ^^.
"La lune est magnifique, tu ne trouves pas ?"

Train étouffa un rire lorsque Sytuki lui répondit. Il s'allongea sur la branche, les bras croisés derrière la tête et contempla le ciel.

"Ouais, c'est beau..."

Il ferma les yeux et sentit une légère brise. Il se sentait bien...

*Ça faisait longtemps...*

Il n'avait vraiment pas envie de bouger de cet endroit tellement il était bien et de plus, il était en agréable compagnie...

Train en entendant Sytuki ouvrit les yeux et se redressa pour regarder ce qui s'était passé. Sytuki lâcha prise et Train lui attrapa la main de justesse avant de la remonter. Elle était sur lui et il regardait sa blessure.

"Ça va, ça doit te faire un mal de chien mais ce n'est pas trop grave..."

Il la regarda un instant de ses yeux dorés. Elle était essoufflée et semblait retenir des larmes de douleur.

"Tu sais, si t'étais fatiguée et que voulais te reposer, tu aurais pu me le dire et je t'aurais cédé ma place..."

Sytuki s'endormit épuisée. Train sortit un bout de tissu qu'il avait sur lui, et pansa l'aile blessée de la jeune fille. Il la prit dans ces bras et se leva pour s'appuyer contre le tronc de l'arbre. Il installa confortablement la jeune fille sur lui et lui caressa affectueusement les cheveux. Il murmura doucement.

"Idiote ! Ne fait pas ta forte... Je pense qu'après la vie pourrie que tu as eue... T'as bien le droit de craquer de temps en temps.

Il leva la tête pour regarder le ciel dégagé.

Train dormait quand il sentit Sytuki se débattre. Il ouvrit les yeux et vit qu'elle était couverte de sueur.

*Un cauchemar ?*

Il la secoua pour la réveiller.

"Sytuki, réveilles-toi ! Sytuki ! réveilles-toi, tu fais un cauchemar, tu m'entends ?"

Train secoua Sytuki qui ouvrit les yeux paniqués en criant comme si le diable était à ses trousses ; elle se débattit, griffant son camarade et toujours en criant : elle était complètement effrayée. Puis le regard de Train perça ses défenses. Elle trembla.... ces yeux.. ses yeux... ce n'était pas possible. Elle se mordit la lèvre jusqu'à ce qu'elle saigna, porta ses yeux sur les petites blessures qu'elle lui avait affligé puis regarda ses ongles. Longtemps. Finalement, elle se prit la tête à deux mains et sanglota :
"Quelle idiote... quelle conne.... je suis détestable.... Je me hais, je me hais. JE ME HAIS !!!!" hurla-t-elle. Elle voulait que l'école le sache, que la lune le sache, que la Terre le sache. Anéantie, elle se maudit antérieurement, la vue troublée par le flot de larmes qui s'en dégageaient, regardant obstinément la lune.
*Je suis qu'une imbécile... pourquoi je vis ? Pourquoi ?!!*
**Parce que tes parents le voulaient**
*...*
**Merde, ca va vraiment pas toi ! Là tu m'aurais dis :'arrête ton humeur veux-tu ?!' et tu n'as rien dis..... ca ne va pas ?**
*...*

Sytuki se débattit et finit par griffer Train au visage. Elle hurla qu'elle se détestait et fondit en larmes. Train n'avait pas bougé lorsqu'il avait reçu le coup ce qui était surprenant car d'habitude il aurait rendu le coup au centuple. Mais là, la situation était différente. Il s'agissait d'une jeune femme qui avait du mal à s'accepter elle-même, ainsi que la vie qu'elle avait pu mener et celle qu'elle menait aujourd'hui. Train Releva la jeune fille qui se cachait à présent le visage dans ses bras pour pleurer. Il retira les bras de son visage et la serra contre lui.

"Ne résiste pas... Plus tu résistera... Et plus tu auras mal, crois en mon expérience... Se laisser aller aux larmes n'est pas une preuve de faiblesse... La véritable force est au contraire, de savoir pleurer quand il le faut..."

Un léger filet de sang s'écoulait de ses plaies au visage.

Sytuki voulait pleurer, encore, et encore, toujours jusqu'à ce qu'elle desseches complètement. Sauf que des mains la prirent doucement mais avec force et la ramena sur le torse de son propriétaire ; Sytuki vourit grands les yeux qu'elle leva : Train avait un regard qui se voulait attirant et réconfortant. On aurait jamais pu croire que ce garçon était un tueur.

Deux gouttes coulèrent une fois encore sur ses joues ; mais ce n'était pas de l'eau, pas des larmes. Du sang. C'était du sang. Sytuki remarqua que sous ses ongles, de la peau. Elle lui avait fait ça. Elle se détestait encore plus : une des seule personne qui voulait bien l'écouter et lui parler, et voilà qu'elle se mettait à lui griffer jusqu'au sang !! Bon il fallait nettoyer les plaies avant d'administrer un chiffon quelconque dessus ; mais avec quoi ? Il n'y avait pas d'eau et en plus, ils étaient dans un arbre.
*Réfléchis, réfléchis...*
**J'ai une idée.**
*Dis toujours**
**Blabla, chuchotements, blabla. Pas mal hein ?**
**Il va me détester c'est sur. Mais bon essayons comme même, je peus pas rester là sans rien faire.*

Elle lui sourit tristement, prit la tête de son camarade à deux mains et approcha ses lèvres de son visage. Son coeur battait vite ; pourquoi ?
Ses lèvres finirent leur parcours... sur ses plaies. Elle ferma les yeux pour ne pas être déconcentrer par Train et nettoya ainsi toutes les plaies avant de déchirer un morceau de son maillot pour essuyer le visage du Shinigami. Ceci finit, elle ne savait pas trop comment réagir. Au bout d'un moment à l'observer comme ça, les larmes lui revinrent ; seul différence que la dernière fois : auncun cri, et elle ne resta pas seule dans son coin. Non. Sytuki fondit en larmes dans les bras de Train en espèrant de toutes ses forces qu'il ne lui en voudrait pas et surtout, surtout, en laissant aller ses larmes.

Train fut grandement surpris par le geste de Sytuki. Il n'avait pas l'intention de la repousser, il ne voulait pas qu'elle se sente rejetée et ses larmes se remirent à couler le long de ses joues. Elle revint se loger dans les bras de Train et celui-ci colla sa tête contre la sienne, tout en la berçant légèrement. Il n'aimait pas voir les femmes pleurer.

"Calme toi, c'est finit maintenant, tu n'es plus toute seule..."

[hj : Sytuki !!! ne m'abandonne pas !!! désolé pour le double post...]

[HJ : Je suis enfin là !! Désolé, j'étais en vacs ]

Train la serra dans ses bras en lui chuchotant des paroles réconfortantes. Elle n'avait plus peur. Enfin. Ses larmes coulaient toutes seules, mais Sytuki n'était plus triste. Elle était joyeuse et magiquement bizarre. Elle leva la tête vers Train et lui sourit ; la lune se réfletait dans ses beaux yeux vairons, leur donnant une lueur merveilleuse et mystèrieuse. La chemise de Train était mouillé ; Sytuki s'en excusa :
"Oups ! Désolé.... me suis laissé emporté je crois. Merci Train." continua-t-elle en murmurant.
Elle se reprit :
"Tu veux partir ou tu veux qu'on reste encore un peu ? Mon aile va tenir je crois."

Train fit un sourire à Sytuki, elle allait mieux... Mais il ne la laisserait sûrement pas se servir de son aile maintenant. Il la prit dans ses bras et la regarda avec un sourire malicieux.

"Accroche toi, je saute..."

Il sauta de la branche où ils se trouvaient tout les deux pour attérrir prestement sur le sol malgrés la hauteur de leur perchoir.

[Hj : TRRRRAAAAAAIIIINNNNNNN !!]

[hj : j'arrives]

"Désolé..."

Il se moquait un peu de son amie mais pas méchament.

"Tu sais, je peux sauter d'une hauteur supérieur à 12 mètre sans me faire mal... Alors.... Tu n'as vraiment besoin de t'inquiéter pour moi... Par contre, je pense qu'on ferait mieux de retourner dans nos chambre, avant d'avoir des problèmes, tu ne crois pas ?"

Train lui fit un sourire emplis de tendresse et de simplicité. Un sourire comme il n'en n'avais encore jamais fait.