~ Chambre n°7 - Train + Jade + Sephirot + Yaone ~

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Train regarda partir la jeune fille.

"Yaone Shinjy, hein ? ça promet..."

Il regarda Sytuki, toujours dans l'entrée.

"Sytuki... Tu peux rentrer, désolé si j'ai été un peu brutal avec toi, c'était pas mon intention..."

Invité

Mince Sytuki n'avait pas vu le quatrièreme jeune homme ; dès qu'elle le vit, elle le destesta tout de suite : tout dans son halure, son comportement, sa façon de parler.. la dégoûtait et lui faisait pensé qu'il vallait mieux ne pas le fréquenter. Elle s'écarta bien pour le laisser passer ; et salua d'un hochement de tête Yaone en lui disant bonne nuit. Elle rentra sous l'invitation de Train, et sourit en voyant Yume endormit ; on aurait dit la petite soeur qu'elle n'avait et aurait jamais. Elle soupira.
"Oui, ce ne sont pas mes affaires, tu as raison. Juste que.. j'aime fouillé ; faut pas m'en vouloir, je suis trop curieuse. On me le disait tous le temps ! On en rigolait avec....". Son sourire disparut, et Train fit façe au côté que Sytuki essayait de montrer le moins possible : sombre, amère et triste.
*Je devrais essayer de l'eoublier pourtant à présent !! Pourquoi je n'y arrives pas ?! Est-ce si compliqué d'oublié une personne ? Même si elle a été cher dans nos coeurs ?*
**Tu sais déjà la réponse...**

Sytuki grogna, en repoussant une mèche de cheveux du visage de Yume ; celle-ci marmonna quelque chose, mais elle se réveilla pas. Tant mieux.
"Et tu sais pourquoi tu as perdu le sommeil, non ? Si non, alors je me serais trompé sur toi...
As-tu une famille ?"

Invité

Train regarda Sytuki et esquissa un sourire.

*Elle est vraiment curieuse, c'est plus fort qu'elle...*

"Je veux bien te raconter mon passé ou du moins te donner quelques information... Seulement, c'est donnant donnant."

La curiosité de la jeune fille faisait sourire Train, il la trouvait très sympathique, même plus...

Invité

Sytuki afficha un sourire mi-figue, mi-raisin ; ce jeune homme était interessant en tout point, aussi bien moralement que physiquement. La suicidée préfèra jouer le jeu :
"Tiens donc, Monsieur veut faire affaire !!
Mon ancienne vie n'était pas très palpitante, mais si tu veux vraiment le savoir, d'accord ! Ca va être difficile à dire à un moment donné, mais je penses que je surmonterais cette épreuve", finit-elle avec un clin d'oeil à l'intention de son camarade, "Toi d'abord."
Elle s'installa à côté de lui sur le rebord de la fenêtre, posa sa tête contre le carreau, et l'observa.

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Train esquissa un sourire taquin.

"Oui, c'est tout à fait ça."

La jeune fille s'installa près de lui.

"Bon alors, tout à l'heure, tu me demandais si j'avais une famille, La petite qui est là est ma seule famille, même si nous ne sommes pas liés par le sang... Quand j'étais jeune, je devais avoir 10ans, mes parents on été assassinés, et je les ais vengés. Le gouvernement m'as placé dans un centre d'éducation et à 14ans ils m'ont fait entrer dans les rangs de cette organisation, je n'ai eu qu'une seule année de formation et en 3ans j'ai fait mes preuves, pas une seule mission échouée...Le tatouage que j'ai ici (il désigna le kanji près de sa clavicule gauche) est le symbole des erasers, les tueurs à la charge du gouvernement et ceux de l'élite ont un tatouage supplémentaire sur le haut de l'épaule droite..."

Train regarda Sytuki.

"Bon maintenant que j'ai dévoilé un peu mon passé, à toi !"

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Si Sytuki était choquée ou même dégoûtée, elle ne le montra pas ; elle avait apprit lorsqu'elle vivait de ne jamais se fier aux apparences et que sous un bandit, même un assassin confirmé, il pouvait se cacher quelqu'un de bon ; son expèrience lui disait que c'était justement les gens les plus proches de vous, et qui vous sourient, qui peuvent être votre ennemi, et le pire homme jamais existé. Elle prit son inspiration, ferma les yeux et enleva la mèche de cheveux qui cachaient la partie droite de son visage. Puis elle rouvrit les yeux doucement sans se presser ; Train put enfin voir ses deux yeux : un rouge sang, et l'autre bleu foncé, noir lorsqu'elle est en colère. De magnifiques et maléfiques yeux vairons.
"Je suis née comme ça, sans raison : mes parents n'avaient pas ce genre de 'particularité'. J'en étais très fière, et je me souviens que lorsque j'étais enfant, je me faisais souvent de petites couettes pour montrer mon visage et mes yeux. Mes amies disaient rien.
Mais arrivé au collège, tout à changé : tous le monde me regardait bizarrement, comme si j'étais un monstre ; ils se méfiaient tous le temps de moi et un jour, j'ai appris qu'ils avaient tous peur de moi. Et ils me haissaient à cause de mes yeux.
Tu peux pas savoir comment ça les moqueries désagréables des gens !! Tu n'es pas allé à l'école ; tu ne peux pas savoir comment c'est éprouvant. En plus, mes parents ont commencé à avoir peur de moi aussi : là c'était vraiment le pompom.
Moi, je suis faible, alors je n'ai pas trop résisté. Enfin c'est l'une des raisons de mon suiccide ; l'autre c'était..."

Elle s'arrêta, prit sa tête entre ses mains pour essayer de se calmer et une larme perla sur ses joues. Elle hésita un instant entre le dire en se bouchant les oreilles ou pas. Finalement, elle ne préféré pas le faire ; vaut mieux accepté que de renié.
"Je suis tombée amoureuse, follement amoureuse d'un jeune homme plus âgé que moi de pas beaucoup mais juste assez pour qu'il aille où il veut, alors que moi non. Un jour, il m'a annoncé qu'il devait partir à l'étranger pour continuer ses études, mais que ca durerait plusieurs années ; j'étais triste bien sur, mais il m'a promit qu'il reviendrait me voir et que quand nous serions ensemble, il m'épousera."

Un sourire se dessina sur ses lèvres à ce souvenir si joyeux, puis elle reprit :
"Et puis deux ans plus tard, il m'a appelé pour me dire qu'il revenait au Japon. Je l'ai attendu à l'aéroport ; j'ai vu quelque chose qui m'a bouleversé à ce moment là : il encadrait d'un bras une jolie femme et ils riaient ensemble. Je me doutais un peu que ca allait arrivé, mais le choc fit plus mal que je le pensais. Je me suis enfuie ; et je me suis tuée, un couteau dans le coeur. La vie n'avait plus de sens, lorsque la seule personne qui vous est jamais vraiment aimé, se désinteresse de vous. J'ai erré un moment en temps qu'esprit et lors de mon enterrement, je l'ai vu avec cette femme ; et j'ai compris mon erreur : il m'aimait toujours, et en écoutant certaines conversations, j'ai su que la femme n'était qu'une cousine à elle qui voulait juste me recontrer.... Ironie du sort non ?"

Sytuki rigola nerveusement sans que le coeur n'y soit. Elle ouvrit la fenêtre, balança ses pieds dans le vide et regarda la lune.
"Faible et bavarde... Super. Et toi, tu t'es tué comment ? Et pourquoi d'ailleurs ? Tu en avais marre de tuer ?"

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Train esquissa un sourire plutôt mélancolique.

"Contrairement à ce que tu crois, je suis allé à l'école, jusqu'à 13ans, j'étais un vrai cancre et essayais d'amuser la galerie pour oublier ce que je vivais en dehors de l'école...Après être entré dans l'élite de ma brigade on m'a attribué une coéquipière, Mizu...Elle m'a fait découvrir le monde extérieur, celui qui était dans la lumière et que je ne pouvait pas côtoyer... Selon mes chefs, elle m'affaiblissait, il ont décider de la supprimer. Je me suis battu pour la défendre mais, elle s'est interposée pour que je ne prennes pas plus de coups que j'en avais déjà pris et il lui fut fatal. Après j'ai cavalé pendant plus d'un an et j'ai appris que ma dernière famille (il regarda Yume) était morte... Pathétique comme histoire..."

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Train en avait vécu des choses ; et elle qui s'appitoyait sur son sort alors parce que personne ne l'aimait. Lui, il avait vu le sang, les coups sur son corps ; il avait ressentit la vrai peur, avait vraiment souffert, aussi bien mentalement que physiquement. En y repensant, il avait plus souffert qu'elle et pourtant, elle s'était arrêté de vire à peu près en même temps que lui ; alors que si on comparait les deux, Sytuki n'avait rien à se plaindre, le collège était juste une étape de la vie après tout. Et voilà qu'elle commenca à regretter son geste !!
"Et.. jamais tu n'as voulu arrêté de tuer ? Tu y prenais plaisir n'est-ce pas ?"

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Train regarda Sytuki, elle semblait se reprocher quelque chose.

"Oui, au début j'y prenais du plaisir, mes cibles étaient toujours des hommes politiques crapuleux ou d'autres personnes comme ça. C'est quand elle c'est faite tuée que j'ai arrêter. Je lui ai promis de ne plus tuer. Et puis tu sais, je ne connaissais rien d'autre que ça...Elles ont réussi toutes les deux à me changer, Yume et Mizu... J'aurais tellement voulu connaître son prénom..."

[mizu=eau]

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Sytuki le regarda sans comprendre ; il parlait de la fille qui était couché et de qui d'autre ? Et qui s'est fait tuée pour qu'il arrête enfin de tuer les autres ? Tant de questions, sachant qu'elle était là pour des réponses. Elle s'étira doucement comme un chat en se disant qu'il allait montrer pour une imbécile si elle demandait ; en plus ce n'était pas ses affaires à près tout. Elle le regarda un moment dans les yeux, comme pour voir ce que cachait ce jeune homme si.. charmant et pourtant maléfique en un certain sens. Puis, elle s'arrêta et regarda la lune sans un mot.

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Il tourna la tête vers le paysage.

"J'en ai marre de voir les gens mourir autour de moi... Je ne peut plus fermer les yeux à cause de tout ce sang...Ils viennent tous me hanter, quand je dors, je revois toutes ces tueries et j'aimerais que ça s'arrête enfin. Depuis que j'ai vu le sang de ma coéquipière s'étaler sur la neige, ils viennent tous me hanter... Et ça fait déjà plus d'un an que je n'ai pas eu une nuit complète. J'ai toujours les nerfs à vif et je me montre souvent brutal dans ma façon de parler à cause de ça... Et toi, ne laisse jamais personne te dire que tu es un monstre ou que tu es laide, même pas toi même. Il y a des gens qui ont des yeux étranges ou une couleur de cheveux bizarre mais c'est plus une qualité physique qu'autre chose, à ce moment là celui qui te traite de monstre tu devras lui demander "Qu'est-ce qui te fais peur chez moi ? Le fait que je sois différent ?" Si nous n'étions pas différent les uns des autres ou si personne ne s'occupait de la différence des autres, ça serait de l'indifférence, et c'est de ça que l'on souffre... Moi je ne trouve pas tes yeux si diabolique que ça, seulement , il y aura toujours quelqu'un pour te dire le contraire..."

Invité

Sytuki regarda Train dans les yeux et elle se rendit enfin compte qu'il avait parfaitement raison et que rien n'était de sa faute ; les yeux embués de larmes de remerciement, on pouvait voir toute sa souffrance et toute son incompréhension disparaitre comme un coup de vent en automne. Il n'y avait qu'une seule personne qui le lui avait dit des mots aussi réconfortants, et cette personne était trop vivante à présent pour rester avec elle. Mais qu'est-ce qu'elle avait fait elle pour lui ? Rien.
"Affronte les."

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Train regarda Sytuki et esquissa un nouveau sourire.

"Toi tu n'as rien à te reprocher...Demander le pardon est la façon la plus simple de se repentir, seulement... Ce n'est pas toujours la plus efficace... surtout pour mon cas mais si tu penses que tu dois dire pardon à quelqu'un, il sera tout de suite accepté. Ton aura émet beaucoup de gentillesse, elle est pure et illumine. C'est une chose rare..."

Invité

Train continua :

"Toi tu n'as rien à te reprocher (...)"

En un sens il avait raison... en un sens seulement. Si elle avait quelque chose à se reprocher : d'avoir laisser seul l'amour de sa vie. Et cette faute, elle ne le se pardonnerait jamais. Puis Train la complimenta (enfin, Sytuki pensa que c'était un compliment) et ses joues se teintèrent immédiatement de rouge. Après avoir un peu tousser pour evacuer son embarras, elle regarda la lune ; toujours aussi belle et imposante.
"Si tu veux retrouver le sommeil, il vaut mieux que tu les affrontes. Comme tu l'as dis, essaye de demander pardon. Cela ne marchera peut-être pas, mais en les fuyant, tu n'arriveras pas à les battre."
Elle s'arrêta un instant et rigola :
"Tu m'as donné plus de conseils que j'en ai eu de ton mon vivant... Et moi je t'ai rien donné. J'en suis désolée."

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Train la regarda amusé.

"Tu n'as pas à être désolée, j'ai beau donner des conseils et faire la morale aux autres, je n'applique jamais ce que je dis, c'est un gros travers de ma personnalité. Mais tu as raison, je dois les affronter et si je perd je céderais peut-être à la folie, qui sait.... Je te fais une promesse : de mon côté, je me bas contre mes démons et contrôle mon sale caractère et de ton côté, tu te pardonnes toi-même, j'ai remarqué que tu avais du mal à te pardonner d'avoir fait un mauvais choix...Ça marche ?"

Il tendit la main vers Sytuki pour sceller sa promesse.

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Train tendit sa main en faisant une promesse ; Sytuki hésita pendant deux secondes, sourit puis prit la main de son nouvel ami en hochant la tête d'un air décidé :
"Ca va pas être facile, mais j'y arriverais, promis ! Quand à toi, si tu veux que je t'aide, je suis là..."

Elle le regarda un instant dans les yeux, son sourire n'avait toujours pas disparut. Puis, un reflet ; la jeune fille en fut troublée et lacha la main de Train. Elle regarda fixement devant elle, avec cet air perdu qui ne l'avait pas quitté pendant deux longs mois...
*Ce n'est pas possible... j'ai du rêver. Ca ne peut être que ça !*
**J'en suis moins sure moi ! Tu as bien vu, ce n'était pas une illusion...**
*Arrête de me tromper veux-tu ! J'ai du rêver c'est tout. Rendors-toi, tu dois être fatigué.*

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Train aquieça

"Ça marche !"

Sytuki sembla troublée.

"Qu'est-ce que tu as ? Ça ne va pas ?"

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Train eut l'air de s'inquièter un moment pour elle lorsqu'elle lacha sa main puisqu'il lui demanda si ça allait. Sytuki sourit tristement et retorqua :
"Oui ça va ; j'ai juste cru voir... enfin bref."

Elle se leva du rebord de la fenêtre et fit un pas dans le vide ; Train ouvrit de grands yeux, puis ils redevirent à la bonne taille en voyant que son amie ne tombait pas. Sytuki sourit, ses cheveux blancs au vent, et respira un bon coup ; volant au dessus des bosquets, porté par le vent et sa magie, elle fit des pas de danse dans les airs en rigolant.
"Tu sais voler ou pas ? Je traverse la matière aussi..."

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Sytuki ne finit pas sa phrase ce qui interloqua Train.

"Cru voir quoi ? Ça te gênes tant que ça d'en parler ?"

Puis elle commença à avancer dans le vide et à danser.

"Ah, les pouvoirs, tu veux dire ça ?"

Il posa sa main sur la fenêtre mais celle-ci la traversa puis devint invisible.

"Je croit que c'est ce que je peux faire..."

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Sytuki se sentit génée de n'avoir pas continuer sa phrase, mais elle ne voulait pas lui faire croire qu'elle était folle ou autre ; Train lui montra ses pouvoirs et, grâce ses petites ailes dans le dos, voleta jusqu'à lui. Elle lui fit un clin d'oeil, se posta derrière lui et lui murmura à l'oreille :
"Tu me fais confiance ?", tout en le prenant au dessous des aiselles.

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Train sentit Sytuki le prend sous les bras.

"Hé ! attend, tu vas pas y arriver comme ça, tes ailles son trop petites... Si ça ne te gênes pas...."

Il se tourna et posa ses mains sur sa nuque.

"Si tu me prend par la taille, tu n'auras aucun problèmes pour me soulever.... C'est une position un peu inconfortable pour toi, désolé..."

Il la lâcha pour ne pas la gêner.

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Yume, malgré sa fatigue, était dans un demi-sommeil. Elle entendait tous ce qui pouvait se dire mais elle ne saisissait que la moitié des mots. Elle murmura inconsciemment.

"Amaldriel...où es-tu ?"

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Amaldriel se promenait un peu partout, il se demandait où était Yume et il décida d'aller voir Train puisque c'est son frère alors elle devait être avec lui. Amaldriel alla dans le dortoir des Luna et chercha la chambre de Train et arrivé à la chambre 7, il cogna puis entra sans trop faire de bruit

"Excuse moi Train, je cherchais Yume et je me suis dit qu'elle devait être avec toi et..."

Amaldriel remarqua que Yume dormait et sourit un peu puis dit

"J'espère que je ne te dérange pas avec ton amie..."

Amaldriel parlait de Sytuki, il ne voulait pas les déranger puis il rajouta

"Je peux resté en attendant qu'elle se réveille, j'ai tout mon temps."

Amaldriel entendit murmurer Yume mais il avait juste compris son nom alors il demanda doucement à Train

"Tu as compris ce que Yume a murmurée dans son sommeil et même si tu m'apprécies pas beaucoup à cause que tu sais quoi, je voudrais bien qu'on se suporte au moins parce que l'attaque du professeur de magie des éléments doit être interessante à utilisé mais je ne crois pas que tu aurais aprécié qu'il te le fasse deux ou trois autres fois de suite..."

Amaldriel se tut tout de suite, il s'accota contre le cadre de la porte et attendit que Train lui répond sans écouté ce qu'il disait à l'autre fille, ça ne le concernais pas

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Train entendit le gamin arriver.

"Ah ! C'est bien que tu sois là, je voudrais que ramène Yume dans sa chambre sans la réveiller, et.... heu... ben... Je m'excuse pour cet après-midi... Mais t'avise pas de la toucher, tu m'entend ? Tu vois très bien ce que je veux dire, tu la laisse dormir."

Il regarda Amaldriel partir, emmenant Yume.

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Sytuki hocha la tête et prit par la taille Train ; ses mains tremblaient sans qu'elle ne sache pourquoi ; plus Amadriel entra dans la chambre ; Yume venait à peine de dire son nom. Alors, là il y avait des choses qu'elle ne comprenait pas trop dans la situation : de quoi parlaient-ils tous les deux ?! Et puis le ton de Train qui disait de ne pas toucher Yume énerva Sytuki ; toujours pour une raison mystèrieuse : peut-être était-ce pas assez poli à son goût ? Elle ne le savait pas et ne désirait pas le savoir.. pas maintenant.
"Bon.. on y va ? T'inquiète pas, mes petites ailes sont très solides."

Elle posa ses mains sur les flancs du jeune homme et à l'idée de voler, un frisson d'excitation parcourut son échine. Elle lui murmura :
"Accroche toi bien."
Enfin.. il serait difficile pour lui de s'accrocher. Ses ailes battirent très vite et Train était moins lourd que Sytuki l'imaginait. Tant mieux. Sa tête traversa la gouttière et en voletant maladroitement, elle fit deux mètres dans les airs puis s'arrêta pour reprendre son souffle.
"Faut pas croire, c'est dur le décollage ! Et encore plus l'atterissage... J'espère que tu n'as pas trop mangé." le rassura Sytuki.

Elle vira en haut et monta dans le ciel ; l'air lui chatouillait les narines et faisaient voler ses longs cheveux blancs. Elle sourit, trop heureuse pour parler. Puis elle fit quelques pirouettes avec son passager et au bout d'une demie-heure de follie, elle se posa (à peu en catastrophe) sur la branche d'un arbre.
"Ca va ? Tu vas pas rendre ton dîner ?" le taquina-t-elle.

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