~ Escapades nocturnes ~ [PV Seith attendu...] [XXX ? XD]

Seith glandait tranquillement dans ses appartements. Il n'en avait que faire de l'orage, il avait faim. Sa seule occupation était d'attendre que Mayura rentre, pour pouvoir manger. Non pas qu'il allait la manger, ni qu'elle faisait la cuisine, mais qu'il ne pouvait se résoudre à faire quelque chose d'aussi important sans elle.
Ses yeux furent comme attirés par la lueur blanche d'un éclair. Les vitres qui subissaient les assauts de la pluie créaient un bruit qu'il adorait, il frissonnait de ce battement musical et régulier, et par la sensation qu'il était protégé dans son appartement. Une étrange main velue se posa sur son épaule, le tirant de ses rêveries.

"Monseigneur Seith, nous avons terminé de préparer votre repas, mais le petit seigneur Kaltz a encore fait des siennes et a ..."

"Tant pis Joseph, si ça ne vous dérange pas, j'aimerais que vous prépariez quelque chose à emporter."

"Vos divins plaisirs sont des ordres."

Le kangourou à moustache se retira, en donnant des ordres d'une autre langue à la cuisine.
Oui, cela était un type d'esclavage, mais Seith savait qu'il avait choisi les bons familiers pour ça, après tout c'était son boulot. Un Kaltz bien repu se frotta à sa jambe.

"Gros porc."

Seith prit le petit serpent et se prépara à le punir quand le kangourou revint, une boite à la main.

"Il y en assez pour la maitresse."

"Merci Joseph, vous pouvez rester ici cette nuit, j'ai mis les chaines animales sur mon spectrotéléviseur."

Joseph parut tout excité et s'installa dans le canapé. Seith sortit de ses appartements après ça.

-----------------------------------

Il avait beau avoir un familier parapluie, il avait préféré en prendre un qui conserve la chaleur du repas. C'était un petit renard orange qui tournait autour de la boite. Un Firefox.

Quand Seith arriva devant les serres, il entendit vaguement les pensées de Mayura, qui parlait d'un câlin. Il savait donc qu'elle était dans la serre nocturne.
Il y entra sans faire de bruit et posa le diner sur une table sans faire attention. En deux secondes, une plante l'avait englouti.

"Espèce de pute !"

Il tapa sur la plante, qui émit un faible grognement.

"Et merci ? C'est pour ta sœur ?"

Et la plante lui tira la langue.

Abattu par cette défaire végétale, il se glissa tranquillement dans la salle ou Mayura était, et, quand il fut derrière elle, déposa un baiser sur sa nuque.

"La dame veut son câlin sur place ou à emporter ?"

Des frissons parcouraient les bras de Mayura quand il la saisit par les hanches pour qu'elle soit face à lui. Il navigua dans ses yeux dorés, puis ferma les siens en même temps qu'elle pour l'embrasser. Le tonnerre qui résonnait à ce moment dans la pièce rendit l'instant encore plus spécial, comme une lueur dans le chaos de l'extérieur.

Seith savait qu'elle allait être surprise. Surprise par l'orage, surprise par lui. Personne ne viendrait les déranger, non seulement parce que la serre était peu fréquentée, mais aussi parce que l'orage créait une barrière que seuls les voyeurs et les pervers oseraient franchir pour voir dans la serre. Alors que les familiers s'éloignaient des corps, tout comme les vêtements des jeunes gens, l'isolement se fit total. A cet instant, il n'y avait qu'eux.

La pluie faisait beaucoup de bruit sur le dôme, et chaque goutte, mécaniquement, tapait contre la vitre avant de glisser contre la paroi. Ainsi, la pluie couvrait entièrement la surface du dôme. Un luxe que seuls les nuages pouvaient s'offrir. Seulement, comme le dôme, Seith couvrit le corps entier de Mayura de baisers, qui lui répondit par de nombreux frissons. Chaque parcelle de sa peau eut droit à un traitement tout particulier, faisant frissonner son corps de multiples fois, comme une grande vague de frissons qui la parcourait toute entière...

HJ : A ton tour &&

La jeune fille n’en revenait pas. Il y a à peine cinq minutes, elle était accoudée à une des vitres de la serre, attendant avec patience que l’orage veuille bien se retirer et maintenant elle se tenait allongée sur un tapis mousseux au milieu des plantes carnivores, nue, avec son fiancé !
Vraiment étrange… était-ce l’effet de l’atmosphère de la serre ou le fait que Seith était craquant au point de pas pouvoir lui résister ?
Sûrement un peu des deux… et puis en même temps, il est toujours tellement plus excitant de faire des choses dans des endroits qui ne sont pas prévus pour…

Le fait qu’ils soient ici ne la dérangeait pas non, c’est plutôt le fait que quelqu’un entre sans prévenir… le professeur de botanique par exemple…
Mayura essayait de penser à ce qu’ils devraient répondre si une personne faisait subitement son apparition mais les caresses de Seith l’en empêchaient. Elle avait beau essayer de se concentrer et reprendre la raison mais quoi qu’elle tenta, ce fut en vain. C’était beaucoup trop bon pour pouvoir penser à autre chose qu’à lui, en cet instant. Tout ce qu’elle souhaitait était de profiter intégralement et pleinement de ce moment.

Des vagues de frissons lui submergeaient délicieusement le corps, ce qui ne l’aidait pas à se contenir. Elle appréciait et surtout, elle en voulait davantage – et quoi de plus normal, on en veut toujours plus après tout –.

De toute façon, elle aurait bien pu se débattre, cela n'aurait pas pour autant arrêté le jeune homme. Elle était la mieux placée pour savoir qu'une fois que Seith était lancé, rien ne pouvait l'arrêter.
C'était un fait : il aimait aller jusqu'au bout des choses.

Alors qu'il s’amusait à tracer des formes quelconques sur la peau de la jeune fille à l’aide sa langue, celle-ci releva – difficilement – la tête, agrippa ses doigts sur les cheveux du jeune homme et réussit à prononcer quelques mots, entrecoupés de petits gémissements.

" Et si… quelqu’un… vient… ?... "




HJ : C'est un PV à 2, tout posts dans ce topic sera systematiquement supprimé merci =D