~ Chambre n° 3 ~ Endrix + Aya + Yondaime + Sytuki ~

La jeune Aya entrebailla la porte. Alors c'était ça, sa nouvelle chambre ? il y avait quatre lits, apparement tous libres. Tant mieux, elle avait besoin de solitude en ce moment. Et au moins, elle pourrait choisir librement son lit. La jeune fill décida de prendre celui le plus éloigné de la porte, dans un coin, a droite. Elle se laissa tomber sur le matelas, tentant de se remémorer rapidement les dernoers jours... Pas compliqué. Il est arrivé pendaznt la fete, elle s'est enfuie, s'est plogée dans le ciment, et est morte lorsque le matériau a commencé a s'infiltrer en elle, et quand l'air s'es fait inexistant. Elle a offert aux gens une belle statue... Une statue pleurant des larmes de ciment...Tout ça a cause d'un homme... d'un meurtre... et l'anniversaire de la mort de sa mère qui approchait, elle n'aurait meme pas la possibilité de se rendre sur sa tombe. Vie de me***... ou plutot mort inutile. Elle avait cru qu'elle pourrait revoir sa mere... quelle idée stupide ! elle était ici... pour devenir Shinigami apparement... c'était quoi encore ça ? Et uis de toutes façons, elle était de mauvaise humeur... Elle était morte, et la date de la mort de sa mere approchait... c'était une mauvaise periode pour elle... Et en plus, elle avait quitté ce monde inutile pour mourir... inutilement. Elle ne savait pas ce qu'était la mort. Elle avait cru que cela la libererait, pas que cela la menerait a une école... La jeune fille enfouit son visage dans son oreiller, essayant de s'étouffer pour mourir a nouveau... idée au combien idiote ! mais c'était une manière comme une autre de passer le temps...

"Cela ne sert à rien, tu es déjà morte."

Répliqua une voix. Mais Sytuki se demandait bien si on pouvait mourir une deuxième fois. Après tout, si ça se trouve, la mort était une autre vie où on pouvait encore mourir. Enfin bon, Stytuki n'avait aucune raison de vouloir tenter l'expèrience !! Pour une fois, elle était bien malgré sa tristesse de ne plus revoir ses parents. Elle pourrait aller leur rendre visite mais à quoi bon s'ils ne la voyaient pas ?

La jeune morte analysa la pièce du regard et s'assit sur un lit vide puisqu'il n'était pas encore pris. Elle se demandait bien si elle pourrait dormir sacahnt qu'elle était morte. Et manger alors ? Et pleurer ? Toute ces questions auquel elle n'avait pas encore de réponse.... Sytuki soupira et s'étala sur son nouveau lit en rêvassant, observant d'un oeil vitreux le plafond.

En entendant une voix, Aya se redressa sur son lit. Elle observa un instant la jeune défunte qui venait d'entrer puis ouvrit la bouche pour riposter, mais aucun son ne s'échappa. Encore plus énervée, elle se relaissa tomber sur les couvertures et recouvit son visage avec l'oreiller. S'attendant a une autre remarque venant de la morte, elle resta un moment aux aguets, avant de balancer son oreiller a travers la pièce sans aucune cible et de sortir de la chambre. Elle ne savait pas trop ou aller, mais esperait que ce serait loin des autres, loins des remarques et des commentaires. Elle n'était pas morte pour qu'on lui fasse des remarques sur son comportement, et elle avait bien l'intention d'etre un peu tranquille.

*On ne m'a jamais respecté de mon vivant, ssi au moins ce pouvait etre le cas dans ma mort !*

Hésitant un instant devant la porte, elle se dirigea vers l'exterieur.

Yondaime arrivait enfin dans la chambre qu'on lui avait attribuée et lu les noms affichés sur la porte. Aya, Endrix, Sytuki, Yondaime.

*Bien ... Elle est assez grande pour quatre, ça ira ... Enfin j'espère ... Haaaa il va falloir faire connaissance TT__TT*

Il s'approcha d'un des deux lits superposés et s'installa sur celui du haut. Il s'étendit de tout son long et poussa un long soupir. Les bras croisés sous sa nuque, il regardait le plafond en repensant à son père ...

Sytuki entra doucement dans sa chambre, perdue dans ses pensées. Ne remarquant pas tout de suite qu'il y avait quelqu'un d'autre, elle se coiffa d'un air lointain et s'apprêtait à aller sur son lit pour lire lorsqu'elle fut arrêté dans son élan par un jeune homme qui avait élu domicile sur son matelas.
Froncant les sourcils, elle le rouspéta :

"Est-ce que je pourais savoir pourquoi tu es sur mon lit ?! Et d'abord qui es-tu ?"

Yondaime fut tiré de ses pensées par une jeune fille qui lui adressait la parole. Il se tourna vers elle, lui adressant son plus beau sourire, et pointa son index sur son front.

"Et d'une ma jolie, ce n'est pas une façon de s'adresser à ses aînés ... Et de deux, je me suis mis où ça me plaisait et il n'était écrit nul part que ce lit t'appartenait. Mais puisque c'est demandé si gentilment, je veux bien te le laisser ..."

Il passa par dessus la barrière du lit et alla s'installer sur le second matelas supperposé, où il s'assit en tailleur, toujours son immense sourire à faire fondre la glace aux lèvres.

"Moi c'est Yondaime, et toi ?"

Sytuki fut interloquée que ce Yondaime soit aussi... logique et en même temps vexant. Elle le regarda froidement et remarqua seulement à ce moment là qu'ils allaient partager la même chambre !! Grognante, elle ne répondit pas tout de suite et le sourire de Yondaime la fit un peu rougir mais elle garda son regard dur et froid.

"Sytuki. Je suppose qu'on va partager la même chambre.... "

"Quel enthousiasme dis moi !"

Yondaime avait dit celà sur un ton très ironique. A première vue, Sytuki n'avait pas l'air ravie de partager la même chambre que lui. Il descendit de son lit (par l'échelle cette fois) et s'approcha d'elle. Il lui pinça délicatement les deux joues qu'il tira tout doucement, et la regarda en souriant, sur un ton amusé, histoire de détendre l'atmosphère.

"Mais il faut sourire ma petite ! Allez, t'es dans la chambre d'un beau mec, peut être même deux, j'ai pas encore vu le second, de quoi tu vas te plaindre ?"

Sytuki hoqueta. Jamais un garçon ne s'était approché d'elle comme ça ni lui parlait ainsi d'ailleurs. Elle rougit un peu plus fort que la dernière fois et soupira intèrieurement qu'une mèche de cheveux avait caché une partie de son visage lorsque Yondaime était monté la voir.... Elle adorait sa particularité mais les autres voyaient en elle quelque chose de monstrueux. Elle lui retira ses mains doucement et sourit enfin.

"Oui, je suis très enthousiasmée par ta présence... Et je n'ai pas vu l'autre garçon. Beau ? C'est quand la dernière fois que tu t'es vu dans un miroir ? Vers cinq ans tous les garçons sont mignons c'est sur mais tu as grandit depuis !"

Ses faucettes se creusèrent lorsque son sourire s'étira. Penchant sa tête sur la côté, son oeil gauche ne se voyait pas et heureusement d'ailleurs car c'était le plus bizarre des deux. Son autre oeil, d'un bleu éclatant et fascinant, avait charmé beaucoup de garçons... lorsque ces derniers n'avaient pas encore aperçu l'autre, de couleur marron vive casiment rouge, ce qui lui donnait un aspect diabolique.
Sytuki la Diablesse on l'apellait avant. Avant sa mort bien sur. Mais maintenant c'était différent et elle allait enfin tout recommencé et avec le sourire.

Yondaime se mit à rire à pleins poumons. Une foi son fou rire passé, il donna une pichenette sur le front de Sytuki.

"Et voilà qu'elle est désagréable maintenant !"

Il retourna ensuite s'asseoir sur son lit, en tailleur, comme toujours, et regarda la jeune fille. Décidemment, elle avait du caractère.

Yondaime imita Sytuki. Il s'allongea de tout son long, et croisa ses bras sous sa nuque pour ensuite perdre son regard vers le plafond. Il se mit à repenser à ses dernières heures, la façon dont il avait tué la seule personne à qui il tenait vraiment, son overdose, tout ce qui l'avait poussé à aterrir dans un tel endroit. Une larme parcouru sa joue droite. D'un geste de la main, il la fit disparaître aussi vite qu'elle était apparue.

*Mais qu'est ce qui m'a pris ...*

Au bout d'un long moment d'apaisement et de silence, Sytuki rouvrit les yeux et se tint sur un coude pour voir ce que faisait Yondaime. Celui-ci avait décidé de s'allonger aussi tout simplement. Elle sourit malgré elle et revint à sa première position. Ellen epeut s'empêcher de parler de ça :

"Tu es mort comment, pourquoi et à quel âge ? Si cela ne te gène pas de me le dire bien sur...."

Yondaime se redressa sur son lit et sourit à Sytuki.

"Je suis mort à 19 ans, parce que je culpabilisais ... J'ai fait une overdose ..."

Il ne préféra pas préciser ce pour quoi il culpabilisait, Sytuki ne lui ayant pas demandé de préciser. Il descendit de son lit par l'échelle et alla regarder par la fenêtre de la chambre.

"Et toi ?"

Sytuki fit un bruit avec sa langue : elle ne voulait pas insister.Une overdose... cela devait faire ma ! Mais elle s'enleva tout de suite cette idée de la tête : tous les gens disaient que cela devait faire mal un couteau dans le coeur mais pourtant Sytuki n'avait presque rien ressentit.
Elle souria tristement et répondit à Yondaime.
"A 17 ans. Me suis plongée un couteau dans le coeur. Depression pour plusieurs choses. J'étais trop malheureuse pour continuer cette vie là !! Tu avais de la famille ?"

"Oui ... Enfin j'avais mon père ... Ma mère est morte dans un accident de voiture en me protégeant du choc ..."

Yondaime ouvrit la fenêtre et s'y assit. Parler de la mort de sa mère n'était pas le plus douloureux, c'était celle de son père, celle dont il était l'auteur ...

Sytuki le regarda faire et descendit à son tour de son lit pour se planter derrière Yondaime. Il avait l'air triste maintenant, beaucoup plus que lorsqu'il parlait de sa mort à lui ou de celle de sa mère. Un éclair de génie lui vint à l'esprit et s'approcha de lui, risqua :
"C'est pour ça que tu es coupable ? En tout cas que tu te sens comme ça ?"

Elle s'assit à côté de lui et mit sa main sur son épaule en souriant tristement. Elle repensait à ses parents aussi : leur regard, leur sourire, leur crise de fou rire, mais aussi la façon dont ils la disputaient et leur visage énervé ou terrifié. Tout cela lui fit rapeller qu'elle avait abondonné sa famille et qu'elle ne les reverrait plus jamais. Des larmes coulèrent sur ses joues qui tombèrent sur le dos de sa main. Elle renifla.
"Moi aussi j'aimais mes parents. Non rectification, je les aime encore. Et ils me manquent teriblement !! Tu voudrais en parler ? Ou rester dans ton silence ? Je comprendrais ta décision..."

Elle attendit sa réaction tout en cachant soigneusement avce une mèche de cheveux, son oeil gauche. Cela pourrait effrayé Yondaime ce qu'elle ne voulait pas.

Yondaime poussa un long soupir et se tourna vers Sytuki. Il lui passa sa mèche de cheveu derrière l'oreille, et lui fit un petit sourire forcé.

"Il est très beau ton oeil, on dirait un rubis ..."

Il replia ses jambes sous son menton et les entoura de ses bras, reprenant un air lointain.

"C'est pas que j'ai pas envie d'en parler ... C'est que si je te parle de mon père, tu me prendrais pour un monstre ..."

Sytuki essaya de se dérober lorsque Yondaime mit sa mèche derrière son oreille et fut encore plus surprise lorsqu'il lui annonca que son oeil était beau !! Pour elle s'était inconcevable ! Les critiques et les peurs des autres lui revinrent en mémoire : les coups des voyous sur sa peau, les regards des élèves de l'école à son passage, ses pleurs dans les toilettes...
Pour une fois que quelqu'un lui disait que ses yeux vairons étaient beaux à part ses parents, cela lui procurait une joie intense. Elle lui prit la main et en souriant, insista :
"S'il-te-plait... Nous sommes tous des monstres au fond de nous. Sauf que c'est plus ou moins enfuit et ça dépand aussi de la situation. Raconte moi."

Un silence pesant se fit.

**Mais en même temps ... Tu n'as tué personne ...**

Yondaime se racla la gorge, un peu gêné que Sytuki lui ait prit la main, et releva la tête.

"Et bien mon père ... C'est .;. C'est moi qui ..."

Il n'arrivait pas à le dire. Si ça sortait de sa bouche, cela pourrait s'ébruiter dans toute l'école, et passer l'éternité seul lui était impossible.

Ryugi frappa à la porte et entra, la porte étant ouverte... Ou plutot mal fermée

"Je suis venu car je m'ennuyais,seul dans ma chambre. Je ne dérange pas, j'espère?
Oh, mais pourquoi pleures-tu, euh, Yondaime, c'est cela?

(C'est écrit sur la porte, le prénom des occupants de cette chambre)
"Vraiment désolé, cela ne me regarde pas."
Ryugi s'en va. il repart dans sa chambre en fermant la porte.