Chambre 5 - Bureau de Yagami Raito

Et Elle lui sourit simplement ,les mains jointe sur ta chair ,simplement comme elle était. Elle l'avait vu faire un bon et se caler contre le mur,d'une certaine manière il était coincé . Il était si malalaise,elle aurait désiré qu'il soit un peu plus détendu,après toute la gentillesse dont il avait fait preuve,qu'il se sente bien en sa présence était la moindre des choses. Ainsi tentant un acte qu'elle savait qui souvent calmait les gens elle s'approcha et effleura doucement une mèche de cheveux la ramenant vers l'arrière murmurant

"Chuut ,calme toi ,ce n'est que moi,juste moi."

Certain pourrait juger cela enfantin mais cela était plutôt empreint de douceur ,souvent les adultes sont des enfants meurtris par la vie qui quémandent juste un peu de douceur . Tandis qu"'elle faisait cela une chose s'imposa dans la tête de Lys. Il l'avait amené dans sa chambre. Elle n'avait jamais été seule dans une chambre. avec un garcon sans que celui ci désire. Lys sourit,il avait été si gentil depuis le début elle lui devait bien cela. Lentement sa main se détacha des cheveux pour carresser le front contourner la joue et glisser sous le menton.Son corps respirant calmement frolant le sien à chaque respiration ,son autre main en suspend devant son torse Lys se pencha pour lui poser un bisou aux comissures des levres. Elle se détacha ,il ne bougeait pas.. Il désirait qu'elle fasse plus? Soit,elle le regarda quelques instant dans les yeux ,elel voulait le détendre,elle le remerciait ,si il voulait profiter il faut qu'il se sente bien. Sinon à quoi cela servait de la mettre dans sa chambre?
Elle glissa sa main le long du sweet qu'il portait puis de son bras avant de glisser sa main dans la sienne. Toute deux étaient chaude. La main de Raito était douce,et elle en profita pour la carresser avec autant d'amour que l'on pouvait avoir le long de l'os ,le bout des doigts... Puis finit enfin par l'y glisser ,comme repue de cette main ,ceci juste lorsque ses levres touchait le cou embrassant lentement ce lieu ou l'on voyait la respiration ,l'autre main se glissant dans le dos pour carresser celui ci lentement au rythme de sa respiration ,lui donnant ainsi un rythme de douceur

Lys le vit enfin réagit. Ses mais emprisonnées une seconde elle eu peur que son coté encore trop jeune fasse qu'il lui en veuille pourtant rapidement Lys fut rassurée et se laissa donc étirée sur le lit de tout son long les deux mains lâchées ses bras remontés tout le long lui laissant la liberté. Elle le regarda se poser sur le lit, sa virilité était venue comme quoi un homme restait un homme, elle le regarda un sourire au lèvres, on ne change pas les hommes. Elle sourit encore plus il passait d'un fond de violence à un fond de douceur à nouveau de la douceur sous les petits baisers. Peut-être était-il jeune mais du moins il tentait d'apprécier son corps. Lys sourit c'était vraiment quelqu'un de bien. Elle le vit enfin s'approcher. Son visage à quelques centimètres, elle amena sa main pour le caresser lorsqu'elle sentit ses lèvres toucher les siennes. Ainsi il avait décidé de prendre sa récompense de lui même. Lorsqu'il lâcha les lèvres Lys recommença pour bien lui faire sentir la douceur de son remerciement. Après cela elle murmura :

" Merci pour l'accueil en ce monde"

Pourtant elle sentait qu'il désirait plus qu'elle lui avait donné envie, cela ne dérangeait pas outre mesure qu'il devienne un habitué de sa couche mais, Lys désirait qu'il devienne un peu plus car il semblait être ce qu'il fallait pour être...

"Acceptes-tu d'être mon mécène?"

En disant cela Lys glissa une de ses mains le long du torse légèrement dans le but de faire frissonner et sentir sa présence au jeune homme. Son autre main glissant sur celle près de sa hanche avant de délicatement la faire passer le long de ses hanches, de son ventre pour lui laisser percevoir ce qu'il pourrait avoir s'il acceptait cette demande.

Lys sentit sa main à nouveau plaquée contre les draps déjà chauds dû à leur présence même, elle respirait longuement faisant monter puis descendre sa poitrine sous les baisers. Elle parla il devait comprendre que c'était pour cela qu'elle avait fait ça.
Lys se laissa faire passer au dessus et eut même un large sourire, il était vraiment cela emplit d'amour mais d'un besoin d'une certaine dominance forte. Elle le ferait donc. A nouveau ses mains furent emprisonnées et il choisit de les poser sur le torse. Elle lui a plu. Elle sourit. Elle devait toujours plaire. Elle avait eu de la chance de tomber sur le directeur. Elle le regarda droit dans les yeux et continua de parler. Il répondit. Elle se baissa à sa hauteur pour lui expliquer. Il ferait tout. Lys ne répondit rien, reçut le baiser avec tendresse et se décida à suivre son style en répondant avec fugacité son corps se pressant sur lui avant de se relever, ses cheveux suivant le mouvement.

" Cela consiste à subvenir à mes besoins et à me protéger "

En échange d'un droit quasi total sur elle mais cela elle ne le dirait pas vu qu'il avait dit qu'il accepterait quoi que ce soit de toute façon, il l'aurait. Pour lui laisser le temps de choisir, Lys retomba sur lui ses mains glissant jusqu'aux hanches du jeune homme avant de passer ses mains sous ses fesses, ses lèvres embrassant délicatement sans oublier un seul endroit du torse. Il répondit qu'il était d'accord. Elle se retira et lui posa ses jambes sur le coté et embrassa à nouveau sa bouche :

"Merci beaucoup d'être mon mécène"

Elle lui sourit, on ne voyait pas sa tristesse c'était une chose si facilement manipulable mais dans son cœur une tristesse d'avoir si vite remplacé l'ancien se fit sentir. Mais que voulez vous dans le monde c'est cela ou la mort et cela elle le savait. Elle sourit et lui tendit le bout de son ruban :

"Désormais ce sera à vous de choisir la couleur de mon ruban chaque jour. Cela prouve que je vous appartient"

Elle se releva droite devant lui. C'était un moment qu'elle aimait moins mais qu'elle savait obligatoire. Dans un espoir silencieux elle priait qu'il continuerait à l'accepter bien qu'elle savait qu'il y avait peu de chance qu'il refuse. Mais vous savez quand on a attendu cela très longtemps par le passé avant que cela arrive vous avez toujours un peu peur. Elle ne savait dire combien de temps elle avait attendu avant d'avoir son seul et unique mécène, maintenant qu'elle en avait un nouveau elle ne devait plus le perdre.

" Etes vous sûr ? Suis-je assez bien à votre gout ?"

En disant cela elle fit un tour sur elle même pour le laisser voir chaque coté d'elle même.

Elle le vit froncer les sourcils. Une sourde peur lui prit la gorge, elle ne voulait pas continuer et pourtant elle devrait s'il refusait elle le savait même dans un monde qui semble parfait il y a des obligations auxquelles ont ne peux se soustraire. Lys s'assit à son appel. Enfin chuta sur lui délicatement. Elle ne comprenait pas mais elle se laissa faire jusqu'à ce qu'il prenne la parole. Elle le regarda dans les yeux. Mais qu'est-ce qu'il disait ? Il refusait ? Il la forçait ? à devenir... Moins que ce qu'elle était ? Oublier son ancienne vie mais elle ne voulait pas retomber en bas de l'échelle elle n'avait jamais volé, et la misère n'était vraiment pas ce qu'elle désirait. Elle ne comprenait pas, la peur la prenait elle n'arrivait pas à comprendre son esprit était comme dans un cercle sans fin, n'arrivant pas à saisir les mots qui lui étaient dits. Même lorsqu'il reprit la parole après un baiser. Mais s'il lui faisait un baiser c'est qu'il l'aimait non ? Il ne désirait pas la lâcher, il l'aimait alors. Lys ne bougeait pas, elle se laissait juste faire, comme une poupée de porcelaine inanimée.
Mais alors... Il la prenait comme femme et lui proposait de choisir de divorcer. Lys vit cela s'imposer, quel don de soi il faisait pour un coup de foudre il lui proposait de lui rendre la liberté. Et ne vous étonnez pas si elle connait le terme divorcer elle l'a tellement entendu par les rares femmes qui venaient chez elle et qui voyaient leurs maris ici. Mais cela était normal, les femmes ne voulaient pas comprendre que c'était leur seule manière de vivre.
Elle avait attendu depuis si longtemps. Elle n'arrivait pas à saisir l'ampleur de la chose cela était si rapide. Elle était si heureuse, pourtant elle sut qu'elle ne pouvait pas le laisser tomber, être libérée pour ne rien avoir cela ne servait à rien. Elle se mit à califourchon sur ses genoux face à lui ses yeux dans les siens.

"Je ne pourrais jamais laisser la personne qui m'a sauvée."

C'était simple mais ainsi il avait la réponse ce fut donc avec un désir de grande tendresse qu'elle se colla à lui serrant son être contre le sien. Lui offrant un répit dans ses yeux qui souffraient d'être ainsi torturés par son cœur qui passait de la peur à l'inquiétude sans savoir ce qu'il allait devenir. Mais espérait juste que cela n'était pas une farce sinon va savoir comment elle le supporterait. Calmée rapidement, elle décida de le remercier et lentement plein de bisous virent l'embrasser avant de continuer ceux-ci vers le bas, ses mains suivant tel un sillon tracé par ses lèvres qui devait être suivi, arrivée en bas ses mains prêtes elle le regarda pour savoir.

Lys eu l'impression d'une douleur au cœur se muant en un silence qui exprimait son mal être, elle avait vécu toute sa vie presque dans la seule sureté qu'elle n'avait que ce chemin pour s'en sortir. Pourquoi mourir apportait tant de bonheur, autant se suicider directement ! Ce n'était qu'une grosse farce ce n'était pas possible. Cette liberté soudaine l'oppressait, comme si elle ne savait pas ce qu'elle pourrait faire comme si vous n'aviez jamais vu que des ombres toute votre vie et que l'on vous proposait de sortir de cette grotte qui vous a servit toute votre vie d'habitat. Elle avait peur, elle était submergée comme un programme informatique ayant reçu trop d'informations. Elle resta quelques secondes sans réagir à ce qu'il faisait. Aimait-elle ce qu'il faisait ou pas ? Elle ne savait pas. On ne lui avait jamais demandé de réfléchir. Lorsqu'il parla d'aimer un autre homme ses yeux se tournèrent lentement vers lui..

"Aimer... un ...autre ... homme ?"

Choisir ses habits, oui elle le faisait lorsque son mécène n'était pas là, mais sinon. Tous les jours libres ? l'amour. Elle commençait à saisir lentement très lentement mais ne pouvait répondre,restant juste en suspend au dessus de lui. Machinalement elle répondit au baiser avant de passer ses mains le long des muscles. Par réflexe, Lys totalement perdue dans ses réflexions n'arrivant à se concentrer sur quelque chose. Finalement pour s'en sortir elle posa des questions banales même si importantes, cela lui permettait d'éviter une réalité où elle ne savait pas ce qu'elle y désirait. Tant qu'elle devait l'aimer par devoir elle savait quoi faire, mais si on lui disait tu as le choix... Elle ne savait ce qu'elle ferait, toute sa vie durant elle avait réfléchi, rêvé à cela comme on rêve à être un héros impossible sans idée de la réalité que cela serait.

" Je... suis libre de ne pas tomber enceinte ? De changer de coiffure comme toi à volonté ? "

Tellement anodin mais rassurant surtout quand les mains font un acte habituel comme celui de se baisser pour défaire sans s'en rendre compte le pantalon de Raito.

Lys bien heureuse de récupérer son corps, se laissa à nouveau poser sur les genoux, il aimait cela dit donc, et lorsqu'il dit son premier pouvoir elle tilta :

" Ca veux dire que j'ai d'autres pouvoirs comme toi ??"

Mais la suite de ce que dit Raito lui donna envie de se taire, malgré tout elle se força pour ne pas montrer son malaise vis à vis de ce nouveau qu'elle ne comprenait que trop peu :

"Je croyais qu'on avait le choix, pourquoi pas le choix d'avoir un enfant ?"

Totalement illogique sans doute penserez vous et vous aurez raison. Elle disait n'importe quoi un peu comme son esprit qui l'était tout autant. Un froid la prit sans raison la faisant frissonner, ce froid qui vous prend lorsque vous êtes fatiguée, perdue...

"Autre vie, autres obligations"

Elle ne se faisait pas d'illusions et elle avait même peur de ce qu'on l'obligerait à faire ça devait être pire il devait il y avoir une arnaque sans doute, dans les cours peut-être ? Lys se demandait comment c'était, elle ne se souvenait plus de comment étaient les cours. Voila l'arnaque elle l'entendait quand il continuait. Acheter. pour acheter il faut de l'argent. Lys sourit et garda son sourire même si son sourire avait envie de redescendre, faire ce qu'elle avait envie. Elle ne savait pas. Elle avait perdu cette volonté qu'ont les gens d'aimer ci et là, Lys s'était toujours satisfaite de ce qu'elle recevait. Comme maintenant. C'était une obligation, ne pas faire la difficile pour vivre sinon on ne vit pas, on survit et encore très très rarement. Ceux qui demandaient trop, elle les avait toutes vues partir. La dernière fois qu'elle avait demandé.

Pour beaucoup son esprit tourne en rond. Sans doute ont-ils raison, même si le doute s'insinuait elle n'arrivait pas à démordre. Il la faisait douter mais la peur d'avoir un choix qu'elle ne savait pas faire lui rappelait combien l'espoir et le désir de quelque chose était dangereux. Cela lui rappelait que demander maintenant quelque chose serait de la douleur pour elle après car on ne reçoit rien sans rien. Autant ne rien demander tant que l'on sait vivre sans on risque moi. Yagami était gentil et connaissait ce lieu. Puis dans ce genre de choses il n'y a pas de choix à faire non. Elle lui sourit donc et répondit gentiment :

"Je n'ai rien dit."

Elle posa un doigt sur la bouche du jeune homme avant de l'embrasser :

"Il ne faut pas écouter les pensées des autres surtout quand elles sont confuses."

Un éclair de lucidité de la part de Lys et oui le fait de parler des pouvoirs lui fit rapidement comprendre comment il avait fait pour savoir. Ainsi en parlant Lys se sentit encore plus moins libre ? Ils étaient tellement libres de ceux qui peuvent voler la pensée, l'âme des gens ? Se relevant un peu elle se sera contre lui, se laissant le temps de souffrir de son âme sans qu'il s'en rende compte.
Son visage à nouveau impassible elle trouva une parole anodine pour le détourner de ses pensées. Elle prit un doigt de Raito et lentement le fit suivre son tatouage légèrement effleurant sa tempe :

"Il est joli non ?"

Un large sourire comme si rien ne s'était passé une fille innocente en somme qui posa le doigt de Raito après qu'il ait fini son parcours sur sa bouche.

Lys fut surprise sur le coup lorsqu'il prit son visage mais l'embrassade l'empêcha de dire quoi que ce soit. Mentalement elle visualisait maintenant des choses qui pourraient lui faire plaisir. A ce moment il commença à l'embrasser plein de fougue, Lys gémit son corps faisant déjà sentir tout ce qu'il incluait. Elle le regarda dans ce même sourire qu'elle portait pour ne pas montrer lorsqu'elle était troublée ou le fond de ses pensées. A nouveau le jeune homme était troublé et il semblerait qu'il ait décidé de faire de même avec elle. Les paroles résonnaient comme sur une parois vide au fond de son cerveau. Finalement une envie de se recroqueviller se fit sentir en elle. C'était la position qu'elle utilisait pour avoir un répit, se protéger de tout. Sans doute ce qu'il disait était merveilleux mais elle comprit au fond d'elle qu'elle avait perdu quelque chose qui aurait pu être merveilleux et la douleur d'un ventre qui bien que tous les jours avait mangé, avait faim d'autre chose. Morte, ne devrait-elle pas être sans sens ? Douleur d'une femme, toute même celle qui le haïsse en souffre un jour de n'avoir cru en un futur qui pour Lys finissait dans le gouffre d'un monde sans connaissance.

Lorsque Lys sentit son corps qui désirait trembler comme un lamento à la perte de la vie, elle comprit qu'elle était observée ce qu'elle ne pouvait faire, jamais être observée lorsque l'on souffre, jamais. Elle prit quelques secondes. Elle n'avait qu'une manière pour qu'il n'entende pas, l'occuper tellement qu'il n'entendrait rien. Et vu qu'il aimait la force alliée à la douceur cela tombait bien.

Ses jambes recroquevillées tel un ressort vinrent s'enrouler pour attirer Raito contre elle le pressant avec force ses lèvres suivant la force avec laquelle elle se pressait, se séparant, posant de légers baisers avec pour but de recommencer, lorsque se pressant plus fortement émettant des sons audibles juste pour Raito et le plaisir de ses oreilles, entre deux elle lui dit gentiment, un petit sourire aux lèvres :

" Ou sublime comme toi. "

Et elle continua ainsi ce qu'elle savait si bien faire jusqu'à s'assurer que toutes ses capacités avaient bien épuisé le jeune homme.
Enfin après un certain temps la fatigue le prit, ce qui était normal même pour un surhomme après les amusements que Lys lui avait appris et après s'être assurée de son sommeil en caressant quelques temps ses cheveux sans que celui-ci ne bouge de sa poitrine. Lys eut l'impression de se retrouver seule. Comme précédemment son envie de se recroqueviller se fit sentir mais prise par le jeune homme elle n'osa tout de suite. Lys hésita finalement, par son habitude lentement elle glissa embrassant doucement le front du nouvel homme pour s'assurer que la fatigue l'harrassait toujours... Ainsi Lys releva la couverture sur l'être nu à coté d'elle. Ensuite comme un robot automatique elle ferma les rideaux du lit baldaquin et de la fenêtre qui était restée ouverte, ce avant de se promener ,le froid la prenait, des frissons se faisaient sentir. Si elle savait où se trouvait sa chambre elle aurait pu rentrer mais elle n'avait nulle part où aller et une nuit à passer. Et elle se promenait ainsi errante dans la pièce lorsqu'elle fit tomber quelque chose que la nuit dans sa pénombre avait rendu invisible. Ainsi mal à l'aise elle tenta à tatons de trouver la chose, voir ce que c'était et le remettre en priant que Raito ne serait pas réveillé. Si ce n'était pas le cas elle irait remettre sa robe pour ne pas avoir trop froid et attendrait au pied du lit le matin.

Lys se sentit rougir pour une fois c'était elle qui était en terrain inconnu,cet en plus elle l'avait réveillé si elle n'était pas gaffeuse elle ne savait pas ce qu'elle devait dire. Elle se releva donc et le remercia à voix basse comme pour ne pas briser le calme du lieu pour lui laisser profiter encore un peu de la nuit qu'il avait eu. Il lui tendit des vêtements. Il avait deviné son ennui, mal à l'aise elle enfila ce qui lui était tendu par le jeune homme tirant bien pour que le t-shirt veuille bien tout recouvrir. Il l'embrassa. Cela faisait étrange d'avoir une après-nuit mais cela lui était arrivé deux trois fois donc Lys garda sa douceur juste triste de l'avoir ainsi réveillé. Pourtant son visage ne manqua pas de rester quelques secondes marqué de stupeur. Comment elle se sentait ? Mais ce n'était pas la question que l'on posait normalement, normalement on demandait "je suis merveilleux hein ?" "j'étais aussi bon que les autres pour ma première fois" enfin des choses du style. Mais s'inquiéter d'elle ? Ce n'était pas possible, on ne pouvait pas s'inquiéter d'elle, pas elle. Elle le regarda dans les yeux lui souriant tendrement, juste là sa lèvre inférieure se rentra pour s'empêcher de répondre son cœur avait envie de répondre, son corps criant un mal elle l'attrapa fort et comment à le serrer de toute ses forces tel qu'on aurait pu croire que c'était pour le détruire mais elle ne réfléchissait pas c'était juste pour s'accrocher son âme criait mal mais aucun son ne sortait, sa lèvre coincée en un silence interdit jusqu'à ce que Lys se calme suffisamment pour répondre.

" Etrangement, mais cela n'a pas vraiment importance. Mais toi donc "

Dit elle en se ramenant un petit sourire au lèvres l'air de rien ses doigts remettant une mèche de Raito dans le bon sens.

Raito la regarda faire. Il ne comprit pas sur le coup. Elle se jeta sur Raito et le serra extrêmement fort. Un craquement du dos se fit entendre - la plupart des os de Raito ne cessent de craquer. - Il était surpris de la réaction puis elle répondit à sa question.

" C'est normal que tu te sentes étrange après tout ce que j'ai pu te raconter... Mais tu verras que je ne mentais pas... Tout est vrai, et moi j'ai trouvé la perle rare *... "

Il sortit cette phrase avec un sourire au coin des lèvres. Il s'approcha de nouveau d'elle et déposa un baiser dans le cou passant à son tour sa main dans ses cheveux. Il repensa alors à la robe de Lys, elle était à côté du lit trempée.

" Pour ta robe elle est trempée, on pourra aller te chercher d'autres vêtements si tu veux plus tard dans la journée j'en profiterai pour te faire découvrir notre royaume. Mais en attendant acceptes ce présent je te prie. "

Raito se rapprocha d'elle et attrapa sa main. Raito sortit une bague qu'il avait prise sans qu'elle ne s'en aperçoive et lui passa à l'index. Ornée d'une pierre précieuse blanche. Raito espérait bien lui faire plaisir.

[ Manque d'inspi désolé T.T et pour la perle rare on s'comprend =P ]

Depuis qu'ils avaient quitté la chambre, Hitomi ne laissa échapper aucun mot de sa bouche. Elle, qui avait pour habitude d'exprimer sa joie au grand dam de l'entité, semblait perdue dans ses pensées. A tel point qu'elle ne manqua pas de s'emmêler les pieds et de trébucher dans les escaliers...



O... O... Omae...
Non mais t'es bête ou quoi !!!
J'ai jamais vue une empotée pareille, TU POURRAIS FAIRE PLUS ATTENTION !!

Je... je suis désolée...

C'est tout ?
Bizarre, d'habitude tu aurais dit :
HEIN ?
COMMENT CA EMPOTEE ???
Et moi j'aurais dis :
OUI, NON SEULEMENT T'ES UNE IDIOTE MAIS AUSSI UNE EMPOTEE !!!
Et toi, t'aurais répliqué :
JE SUIS MOINS EMPOTEE QUE TOI !!! JE TE FERAIS DIRE QUE TU ES MAL PLACEE POUR ME CRITIQUER, PAUVRE TACHE !!
Et...

Et rien du tout...
J'ai juste trébuché dans les escaliers, ça peut arriver à tout le monde.
En plus... AIE !!!

Tu t'es fais mal ?

Hitomi ne répondit pas toute de suite à l'entité, elle regarda d'abord en direction d'une de ses jambes et remarqua un peu de sang sur son genou droit.

Je me suis bléssée...

Tu peux te lever ?

Ouai, ça va...
AIE !

Gnon

Voyant son familier s'inquiéter de son état, la jeune fille sourit et lui dit :

Ca ira.
Ce n'est rien, juste une petite égratignure.

Pourtant, même l'entité savait que ce mensonge n'allait en rien arranger.
Hitomi n'avait pas envie que l'on s'inquiète pour elle. Dans ce genre de moment, elle préfère se débrouiller toute seule, sans l'aide de personne. Au pire, cela ne la touchait pas vraiment, elle se fichait complètement de sa santé physique...

Ca y est, on est arrivées...

La jeune fille, hésitante et nerveuse, n'osait pas faire la moindre action. Pour une raison inconnue, elle avait du mal à rester concentrée...

Tu attends le déluge où il faut que je te botte les fesses pour que tu te bouges ?

J'hésite un peu, j'entends des voix.
Je crois qu'il n'est pas tout seul...

Et alors, je n'ai pas de temps à perdre.
Fais-le ou barre-toi, c'est toi qui décides.

Sur l'insistance de son entité, elle se décida et tenta d'abord d'ouvrir la porte. Surprise, la porte était bloquée, il y a donc bien une tierce personne à l'intérieur.
Alors, elle frappa la porte d'un poing ferme.

TOC ! TOC ! TOC !

Est-ce qu'il y a... quelqu'un ? dit-elle d'une petite voix

Y'a personne, on s'en va !

QUOI ?
TU TE FOUS DE MOI !
TU RESTES ICI !

Mais... mais...
Je te dis que Raito n'est pas tout seul !

Je m'en fous, tu vas lui dire que tu veux changer de chambre !!!
C'EST CLAIR !!!

Oui...
Oh mais j'ai une idée !
Vu qu'il ne répond pas, je pourrais lui laisser un message sur sa porte.

Un message =_='

C'est rapide et on pourra tout de suite partir.

Et comment comptes-tu laisser un message, il n'y a pas de papier, ni de quoi écrire.

Et bien...

Sur le moment, la jeune fille n'avait pas réfléchi à ce problème.
Elle essaya de penser intensément mais aucune idée ne lui vint à l'esprit... jusqu'à ce que...

Je sais...

Sans comprendre sa réaction, Hitomi ordonna à Oni de lui ramener au plus vite quelque chose de coupon, un couteau, un verre brisée ou quoi que ce soit aurait fait l'affaire.
Sur cet ordre, le petit familier vola à toute vitesse dans les moindres recoins des chambres et du salon. Dans sa course, il se cogna contre une table de chevet où se trouvait un vase en cristal. Et inexorablement, le vase se brisa suite aux tremblements du chevet.
Oni venait de faire une bêtise mais il avait aussi réussi à trouver ce que sa maîtresse lui avait demandé... un objet tranchant et aiguisé...

Merci mon ptit Oni, grâce à toi je vais pouvoir laisser un message.

Gnon !

Ce n'est pas très propre, ni très conventionnel mais au moins ça m'évitera d'attendre...

Elle déchira une partie de sa jupe grâce au bout de verre puis se mit à se taillader la main gauche. Laissant son sang s'écouler abondamment, la jeune fille en utilisa une partie pour y écrire un message.

Je veux changer de chambre.
Hitomi Reizei.

Elle épingla ensuite son message sur la porte du bureau en utilisant le bout de verre comme punaise.

Voilà, vite fait, bien fait.
Bon maintenant, je peux m'en aller.

Je n'aurai jamais pensé que tu aurais eu le cran de faire ça.

On va dire que tu ne me connais pas vraiment...
Je suis capable du pire comme du meilleur...

Gnof

Sur ces mots, Hitomi, accompagnée de son entité et de son familier, s'en alla la main ensanglantée, pour mieux errer dans les couloirs de la Shinigami School...

Lorsqu'elle entendit les os craquer Lys prit peur mais il la rassura avec son sourire, elle écouta et répondit en souriant :

"Etrange ? Fou surtout !"

Et son sourire amusé se mua en un sourire de tendresse :

"Je ne suis rien mais si ce que je suis peut te donner un peu de bonheur, alors..."'

Il parla des vêtements l'idée lui fit plaisir mais malgré tout elle tiqua, dans cet habit ? C'est que c'était gênant. Lys avait mis les vêtements sans rien dire mais, elle n'était jamais sortie en pantalon. Jamais la faisant tiquer, elle en serait gênée.
Il lui prit la main, sans voir mal Lys se laissa faire avant de voir apparaitre une bague à son doigt ornée d'une pierre blanche. Sa bouche s'ouvrit en un large sourire, elle avait déjà obtenu quelques cadeaux dans son métier mais c'était toujours des parures voyantes des choses pour eux leur vie et le lit. Pas pour elle juste pour son plaisir, elle n'était même pas bien habillée et voila qu'elle recevait cela elle répondit la surprise partiellement passée sa main gauche osant à peine toucher ce qui désormais était sa bague, elle releva les yeux pour les croiser avec ceux de Yagami ses deux mains se posant sur son t-shirt comme pour retenir le souffle de remerciement qui soufflait en elle. Quelque chose juste pour elle. Elle répondit finalement :

"C'est sublime. C'était donc ça que tu parlais d'une perle rare ! Ou donc as-tu pu trouver une si belle...

Elle avait par réflexe posé ses mains sur le torse de Raito, ses yeux se rabaissèrent sur la bague. Elle avait déjà reçu des parures des robes... Mais ce si petit objet si petit. Sans raison. Elle ne pouvait accepter un tel cadeau, si beau, si différent des autres.

"Je... Je peux pas accepter un tel cadeau..."

Elle ne put continuer plus qu'elle entendit toquer et par réflexe Lys alla aussi vite se carapater derrière le lit baldaquin pour être invisible de la porte et si besoin était passer sous le lit.