Classement et rangement des dossiers, le train-train quotidien [PV 1 à 2 personnes maxi ^^ ]

Des feuilles de papier qui bruissent entre des doigts fins, un dossier quitte une pile pour rejoindre un tiroir de classement. D'autres dossier suivent. Des mains les ouvrent des yeux les contemplent, parcourant une à une les lignes inscrites à la main ou non. Un œil expert étudie chaque chose, pour en impreigner sa mémoire, même s'il sera nécessaire de sortir le dossier de son tiroir. Sayuri examinait toute la pile de dossier qui reposait sur son bureau. Tous des élèves de l'école qui s'étaient blessés dans un quelconque cours donné par un professeur. Oui, l'apprentissage ne se faisait pas sans mal, mais à chaque fois il n'y avait rien de très grave, ce qui rassurait l'infirmière. Parfois elle se prenait à réprimander le professeur responsable, seulement cela dépendait du dit professeur. Elle s'octroyait ce droit que lorsqu'elle connaissait l'enseignant depuis qu'ils avaient été de la même année. Comme par exemple avec Grigan Drekel le professeur de combat qui avait succédé à Hisoka Toshimitsu.

La jeune femme était toujours plongée dans ce qu'elle faisait, ne s'occupant de rien d'autre. Elle était comme ça, sérieuse et consciencieuse dans son travail, car cela demandait beaucoup de sérieux et d'attention, pour éviter le moindre problème, le moindre soucis et donc de ce fait de ne pas commettre de fautes qui pourraient nuire à autrui. C'était là respecter le code de déontologie instauré par l'Ordre des Médecins. Certes ici cela ne s'appliquait peut-être pas, mais dans son ancienne vie, cela était le maître-mot pour mener à bien son travail. Elle avait gardé cette manie de l'autre monde. Encore quelques dossiers à ranger et elle aurait finit, il n'y avait plus qu'une seule pile. Alors qu'elle était en train de ranger le reste de son avant dernière pile, elle n'avait pas remarqué qu'une personne était rentrée...

Les compléments des dossiers qu'il cherchait devaient être quelque part, les vieilles blessures et tous les problèmes de ses élèves...On n’était jamais trop renseigné, c'était une des choses que ses missions lui avaient apprises.
L'infirmerie semblait être le meilleur endroit pour trouver cela, autant en profiter pour faire connaissance avec la personne qui s'occupait des blessés.
Il entra silencieusement dans la pièce et observa la jeune femme qui devait être l'infirmière en train de classer les dossiers. Il attendrait qu'elle finisse pour les consulter, comme ça ils seraient déjà en ordre.

Il observait, consultant discrètement les pensées de la jeune femme, s'introduire dans les esprits était une sorte de manie pour lui...

*Des soucis, la peur de faire une erreur, une certaine autodiscipline, une forme de conscience professionnelle. Voilà quelqu'un de compétent dans son rangement, espérons qu'elle le soit autant dans le reste de son travail. Quand bien même j'éviterai de mettre les pieds ici, aller à l'infirmerie c'est bon pour les élèves, pas pour des gens comme moi.*

Il prit une plume noire et commença à jouer avec, patientant toujours en réfléchissant au sujet de ses prochains cours.

*Les créatures surnaturelles ils doivent apprendre ça en cours de créatures, on va penser à leur apprendre les différences entre les univers, les règles physiques des enfers, du monde des shinigamis, etc. Comment la magie fonctionne là-bas. Je parie qu'ils n'ont jamais entendu parler de la marche des rêves et des cauchemars...Tsss c'est triste.*

Perdu dans sa réflexion, il laissa la plume s'échapper de ses mains et atterrir sur le bureau, ravalant un juron bien senti envers sa propre personne, il se contenta d'un "bonjour"

Plus qu’une pile. Après ça elle aurait finit et pourrait passer à autre chose, comme l’inventaire des médicaments occupant les étagères de la pharmacie. Et oui, même avec son pouvoir elle ne pouvait pas tout guérir, seulement les blessures, apaiser la douleur. Contre les maladies elle n’y pouvait rien, c’était comme ça. Parcourant du bout des doigts les dossiers présents dans les tiroirs pour les ranger par ordre alphabétique, Sayuri n’avait effectivement pas vu l’individu qui était entré, silencieux. Mais au bout d’un moment elle sentit qu’on l’épiait, elle s’était donc retournée, et posa son regard sur un jeune homme qui était là.

Son regard se posa sur son bureau, une plume noire y avait élu domicile. Sans doute appartenait-elle à cet homme, qui sait, car auparavant elle ne se souvenait pas de l’avoir vu sur son bureau. Puis elle reporta de nouveau son regard sur l’inconnu, l’observant un instant. Il n’avait pas de blessure, ne semblait pas être malade, alors que faisait-il ici ? Cherchait-il quelque chose ? Il laissa échapper un simple ‘bonjour’. Très peu causant donc.

"Bonjour, puis-je vous aider ?" lança t-elle alors doucement.

Il est vrai que d'habitude, les personnes qui venaient ici étaient un peu plus causantes, énonçant en même temps qu'ils la saluaient, ce qu'ils venaient chercher ici. Mais lui, l'avait simplement saluée.

"Vous devez être l'infirmière c'est ça ? Lorsque vous aurez terminé votre classement, j'aimerais consulter les dossiers des élèves, de façon à savoir les choses à éviter durant mon cours..."

La raison semblait valable, c'était en partie sa raison de vouloir ces dossiers, si cette femme était l'infirmière il valait mieux qu'elle ne connaisse pas l'autre raison. Mieux valait changer de sujet.

"Vous occupez ce poste depuis longtemps ? Je n'ai pas le souvenir de vous avoir déjà vue, moins de dix ans sûrement..."

Il s'avança vers le bureau et récupéra délicatement sa plume.

"Mon nom est Samael Khaine, je suis le professeur de magie, et vous êtes ?"

Il n'aimait pas perdre son temps, les conversations inutiles, très peu pour lui, mais il devait se forcer en présence des gens, il n'était plus en contemplation de son âme tranquillement avec Wyvern, qui ne parlait jamais pour ne rien dire, c'était pour ça qu'il appréciait la dragonne. Il revint à la jeune femme, attendant sa réponse avec attention en faisant tourner la plume entre ses doigts.

Demande simple, concise allant droit au but. Ce n’était sans doute pas un élève qui s’adressait à elle. Non les élèves prenaient le temps de lui parler un peu. Il devait s’agir-là d’un professeur. Sayuri le regarda un instant, un dossier entre les mains.

"Oui bien sûr, il n’y a pas de problème" assura la jeune femme.

S’il parlait d’élèves et de cours, alors il s’agissait bien là d’un professeur, mais elle ignorait la nature de la matière qu’il enseignait. Oh, il se mettait un peu plus à parler, quelle chance…

"C’est exact, cela ne fait pas très longtemps que je suis à ce poste, mais j’étais élève ici, en même temps que le professeur Grigan. Je ne vous connais pas non plus soit dit en passant…" lâcha t-elle posément.

Il s’était avancé vers son bureau pour ramasser la plume noir qui y avait élu domicile. Puis son regard se reporta sur le jeune homme alors qu’il se présentait.

"Enchantée monsieur Khaine, quant à moi je me nomme Sayuri Kazuhara."

Sur ce elle posa une petite pile de dossiers sur son bureau, et invita le professeur à les consulter.

Il nota mentalement les réponses de la jeune infirmière.

"Grigan ? Il est normal qu l'on ne se connaisse pas, vous êtes bien trop jeune pour avoir été shinigami à mon époque, et malheureusement on le ressent dans votre façon de fonctionner, vous êtes trop esclaves de vos sentiments, tous, et cela vous mènera à votre perte."

Il s'approcha des dossiers et en attrapa un qu'il feuilleta négligement.

"Ça vous dérange si je vous les emprunte une petite heure ? Le temps de les mettre en mémoire... ensuite je n'en aurai plus besoin si tout se passe bien."

Samael releva la tête, la scrutant pour observer ses réactions.

"Dites-moi, pourquoi avez-vous postulé pour être l'infirmière de l'école ? Vous avez travaillé dans ce domaine avant votre suicide ?"

Samael allait droit au but sans s'inquiéter de choquer la jeune femme, pour beaucoup de shinigamis, leur suicide était un tabou. Mais lui trouvait ça stupide, les shinigamis devaient assumer leur lâcheté face à la vie pour pouvoir agir correctement en temps que dieux de la mort.

Aux dires du professeur, Sayuri leva un sourcil tout en fixant le jeune homme. Comment pouvait-il dire cela alors qu’il ne la connaissait même pas ?

"Il est facile d’émettre des hypothèses et des suppositions quand au comportement que l’on peut soi-disant observer chez les autres, encore faut-il comprendre leur psychisme et les connaître pour les juger…" lâcha t-elle avec une neutralité déconcertante.

L’infirmière ne bougea pas lorsque le professeur s’approcha du bureau pour se saisir de quelques uns des dossiers qu’elle avait mit à sa disposition. Il lui demanda ensuite la permission de lui emprunter les dits dossiers pour s’en imprégner la mémoire.

"Non allez-y, vous pouvez les prendre" dit-elle de but en blanc sans chercher à faire une longue phrase.

Son regard croisa celui du jeune homme qui semblait chercher une quelconque réaction à ses dires. Mais il se heurta à un masque impassible. Sayuri avait rangé son sourire bienveillant.

"Durant mon vivant j’étais interne en hôpital dans le service de psychiatrie. J’ai donc l’expérience pour occuper ce poste. Et vous, je pourrais vous retourner la question, pourquoi avoir choisis le poste de professeur de magie ?" lança t-elle.

Quitte à aller droit au but dans cette conversation, autant l’être également non ? En y ajoutant peut-être quelques pics sarcastiques biens sentis, s’il se montré tel quel avec elle. Une sorte de parade me diriez-vous hum ?

Grigan passait pour sa contre visite médical. En effet quelque jour plutôt il était parti s'entrainer dans les montagne seul. Mais les créatures qu'il trouva était peu amicale, surtout ce truc indescriptible et superbalèze enfin pas assez Grigan eu quand même raison de lui, mais non sans mal... Et ce qui devait arriver arriva. Il fini bien amoché au retour de son entrainement, comme d'habitude... plus exigent en vers lui qu'en vers ses élèves. il place souvent les obstacles un peu trop haut pour lui, en même temps sinon cela ne serrai pas interressant.

Le résultat été de multiple contusion, quelques côtes fêlées, et des égratignures, rien de bien méchant comparé à ce qu'il a déjà eu. Il à bien du se fracturé au moins tous ses Os au moins une fois depuis qu'il est ici. En même temps c'est à ce demandez s'il le fait pas exprès pour voir l'infirmière...

"Bonjour Sayuri-Dono, Je viens pour la contre vise..."

Grigan s'arrêta de parler, il pensait trouver Sayuri seul.

"Bonjour Khaine-Dono... euh ... Sayuri-Dono si vous le souhaitez je peux repasser ultérieurement. Vous avez l'aire occupée?"

Grigan patienta attendant une réponse. En attendant il dévisager les deux protagonistes et sentait une petite tension assez perceptible.

"Ce ne sera pas nécessaire, Grigan, j'allais justement partir. Nous discuterons de nos qualifications respectives un autre jour, Sayuri, autour d'un bon repas... si vous êtes sage"
Il ramassa les dossiers, lui fit un clin d'oeil malicieux et se dirigea vers la sortie, saluant Grigan d'un signe de tête au passage. Dans le couloir, il pesta contre l'insolence de cette "gamine" et continua tranquillement jusqu'à ses appartements. Une fois la porte passée et les protections magiques installées, il se laissa tomber sur son lit et consultât les dossiers

"Voyons voir jusqu'à quel point je peux pousser la torture."

[Désolé mais l'inspiration n'est pas là ce soir, j'ai fait ça pour que vous puissiez continuer pendant mon absence Wink

]

Le comportement du professeur de magie avait irrité quelque peu l’infirmière, mais elle s’était tout de même contenue, pour ne pas paraître désagréable. Sur ce, Grigan le professeur de combat arriva dans ce qui semblait être un piteux état comme à son habitude à chaque fin d’entraînement. Sayuri en avait prit l’habitude à force. Cela ne l’étonnait donc guère.

"Non non restez professeur" lança t-elle à l’intention de Grigan.

Avant qu’elle n’ait pu rajouter quelques mots, le professeur de magie prit la parole en disant à Grigan qu’ils avaient finit et qu’il allait partir. Il s’était ensuite adressé à l’infirmière, qui le regarda avec un sourire bienveillant, mais qui sonnait peut-être quelque peu faux.

"Mais je suis toujours sage" lança t-elle en réponse à la sorte d’invitation à se revoir devant un repas.

Sur ce il avait ramassé les dossiers et était partit. Sayuri se tourna donc vers Grigan, les poings sur les hanches.

"Et qu’est-ce que c’est cette fois-ci ?" dit-elle en haussant un sourcil.

"Et qu’est-ce que c’est cette fois-ci ?"

La voix de Sayuri était douce tout en étant assez ferme. En temps normale rien qu'en l'écoutant Grigan se sentait mieux, c'était à ses yeux le meilleur baume. Mais apparemment le professeur de magie semblait avoir irrité voir rendu de mauvaise humeur notre charmante infirmière. Mais Grigan était la pour faire l'effet contraire.

L'air que prenait Sayuri face à Grigan était un peu celui d'une mère qui voyant son enfant revenir encore tout écorché ou ayant fait une bêtise, en avait assez. Le sourcil haussé montrai que peu importe l'explication Grigan se ferai gronder, mettre en garde ou pire encore.

*Parle imbécile, tu veux qu'elle t'atomise parce qu'elle va croire que tu viens sans raison*

"euh..., eh bien je viens pour disons voir si tout va bien, si tout ce remet en place... par rapport à mon dernier entrainement, je crois que je vais passait les détails... Enfin si vous avez le temps Sayuri-Dono."

Au premier abord Sayuri ne semblait pas fâché non, mais ses yeux exprimé autre choses. Et puis Grigan resta là à la regarder. Il aimait à la regardait comme ça sans réel raison, s'attardant beaucoup plus sur les courbes de son visage et de son regard captivant, bien qu'elle avait d'autres atouts des plus séduisant.

Il était pire qu’un gamin jouant avec d’autres et se faisant mal en trébuchant sur le sol en se râpant les genoux puis appelle et pleure pour que l’on vienne le chercher et le soigner. La mère l’aurait regardée de haut en le sermonnant de faire attention la prochaine fois et elle le soignerait. Certes cette comparaison était exagérée, mais c’était ce à quoi lui faisait penser la situation. Elle l’avait en quelques sortes grondée, car elle le voyait un peu trop souvent à l’infirmerie pour des soins à son goût.

Seulement, l’intervention du professeur de magie et des répliques sarcastiques avait entamée sa bonne humeur. Et ça, Grigan avait dû le sentir. L’infirmière se reprit quelque peu pour paraître un peu plus agréable, tout en passant furtivement une main dans ses cheveux pour chasser une mèche rebelle. Elle rangea quelques dossiers qui traînaient, puis indiqua la table d’auscultation pour que le professeur de combat puisse y prendre place et qu’ensuite, Sayuri puisse l’examiner.

"J’ai le temps, j’ai le temps… je faisais juste du rangement dans les dossiers des élèves et le professeur de magie m’en a emprunté quelques uns pour les consulter pour son prochain cours."

Elle se tut tout en apposant ses mains sur le visage de Grigan, pour observer les contusions qui avaient élues domicile.

"Hum il restera quelques bleus par ici.. Ôtez votre haut, que je regarde vos côtes…"dit-elle en se saisissant d’une baguette, pour nouer d’une main ses cheveux avec, histoire qu’ils ne la gêne pas pendant sa consultation.

Sayuri avait pris la tête de Grigan entre ses mains, elle regardait ses bleus et égratignure. Les mains de Sayuri était si douce, Grigan peiner à s'imaginer une autre matière aussi douce... Grigan regarda dans le profond de ses yeux noisettes, comme deux petits écureuil roux-brun qui s'était endormi autour d'un festin. Il préférai regarder là que plus bas, disons qu'il avait assez de bleus sur la tête comme ça. Finalement, elle fini de regarder son visage.

"Hum il restera quelques bleus par ici.. Ôtez votre haut, que je regarde vos côtes…"

Sayuri allait vite en bosogne, d'habitude elle prenait plus le temps de discutait et de contrôler. Mais bon peut être était elel presser et qu'elle ne voulait pas le dire à Grigan ou alors...

Ok

Grigan enleva sa cape. Puis il défit le haut de son armure de cuir, il songeais la changer, passer à quelque chose de plus léger et moins contraignant pour bouger. Malgré qu'il la porte et s'entraine avec comme il respire. De plus il serai plus léger donc il gagnerai en puissance en plus elle commençait à devenir vraiment un ramassis de pièces rafistolées.... oui il devrait voir pour cela mais là n'était pas la question.

Il fini par être torse nu et déposa toute ses affaires vers une chaise qui était vers la table d'osculation. Il s'assit sur le lit face à Sayuri qui se faisait un chignon avec une baguette qu'elle avait pris sur le bureau, surement pour éviter d'être déranger par ces long cheveux si soyeux.

Sayuri était très jolie comme d'habitude, mais des traits visiblement qui n'était pas là d'habitude montrait qu'elle n'était pas tout à fait à ce qu'elle faisait. Grigan décida de voir ce qui n'allait pas peut être pourrait il lui rendre son grand sourire qui fait le bonheur de n'importe quel homme qui passerai ici et réconforterai n'importe quel patient en piteux état.

Il a l'air bizarre le professeur de magie, ça fait deux fois que je le vois... Aïeuh...

Grigan avait jeté ça comme un pavé dans la mare avant d'être interrompu par une douleur aiguë.

Quelques bleus et ecchymoses, pas d’égratignures sur le visage du professeur. C’était déjà une bonne chose non ? Ses yeux croisèrent quelques instants les iris de Grigan, avant de reporter son attention sur son cou, il n’y avait rien. L’infirmière lui avait dit d’ôter son haut afin qu’elle puisse l’examiner. Il s’était exécuté vivement. La cape alla prendre place un peu plus loin, ainsi que la partie supérieure de l’armure qui semblait… en mauvais état. Rien de plus normal, au vue des entraînements du professeur de combat. Elle ne s’étonnait donc pas de le voir assez souvent dans son infirmerie.

L’homme finit par s’asseoir en attendant que Sayuri ait terminé de lier ses longs cheveux sombres grâce à une baguette chinoise. Elle se lava ensuite les mains avant de continuer son occultation. Posant ses mains sur les épaules de Grigan et se pencha pour mieux observer. Il y avait quelques ecchymoses ici aussi. Elle palpa les côtes du professeur, en le regardant de temps à autre pour observer son visage, afin de savoir si cela était douloureux ou non. Apparemment, quelques unes l’étaient. Il avait ensuite fait entendre sa voix en parlant du professeur de magie.

"Oui il a l’air étrange. Il fait comme s’il était au–dessus de nous de par son ancienneté, il nous regarde de haut et cela m’exaspère au plus haut point… mais il faut faire avec…" avait-elle dit sans s’arrêter dans ce qu’elle faisait.

Son regard passa ensuite sur les bras du professeur, il y avait ici quelques égratignures qui saignaient légèrement. Elle passa alors ses mains sur les blessures présentes, une fine lueur blanche avait émanée de ses mains. Lorsqu’elle les retira, il n’y avait plus aucune trace, à part un peu de sang séché. Elle apposa ensuite ses mains sur les côtes et répéta l’opération.

"Vous n’avez rien sur les jambes pendant que je vous tiens ici ? Il n’y avait que les côtes et des égratignures, des bleus et des ecchymoses sur le visage et les bras ainsi que le torse ?" lui demanda t-elle en le regardant.

Sayuri utilisa ses pouvoir de guérison pour faire cicatriser les blessures les plus légères. Grigan regardait Sayuri dans les yeux. Son chignon lui donnait l'air encore plus sévère, néanmoins Grigan pouvait parfaitement voir ses yeux noisettes. Lorsqu'elle parla du professeur de magie, ses yeux ce durcirent. Puis quand elle demanda:

"Vous n’avez rien sur les jambes pendant que je vous tiens ici ? Il n’y avait que les côtes et des égratignures, des bleus et des ecchymoses sur le visage et les bras ainsi que le torse ?"

Ses yeux était devenue plus doux. Grigan chercha dans sa tête s'il avait pris des gnions dans les jambes. Machinalement il tapa dessus et ne senti rien. Mis à part le coup qu'il s'était donné.

"Non ça va je n'ai rien aux jambes... heureusement, c'est ce qui fait la force d'un combattant."

Grigan sourit comme pour rassurer Sayuri. Mais la vérité était qu'il s'était légèrement fait mal, rien de bien grave. Grigan ne ressentait plus la douleur car il utilisé instinctivement le Ki pour s'aider à tenir. Généralement c'est ceux à quoi lui servait son Ki, augmenter son endurance, jusqu'à la limite extrême du corps humain. A chaque fois que Grigan repassait à l'infirmerie pour X raison il était toujours plus fort et de plus en plus résistant, même s'il revenait avec plus de casse certaines fois. De plus, sa réserve de Ki augmenté après chaque entrainement si bien que maintenant il pouvait maintenir une blessure assez longtemps pour ne pas en être handicapé.
Mais son Ki n'était pas éternel non plus et la visite à l'infirmerie s'imposait dans son cas... asez régulièrement d'ailleurs. Car s'il résistait aux blessures, les infections elles, c'était autres choses...

"Gomen, ... Je te donne beaucoup de travail Sayuri-san. Comment es ce que je pourrai me faire pardonner?"

[b]Il est vrai que Grigan exagérait, à croire qu'il le faisait exprès de se retrouver à l'infirmerie...

Il était normal pour elle d'avoir des dons de guérison, puisqu'elle était infirmière. Que serait une infirmière sans ses dons de guérison ? La jeune femme les utilisa donc pour soigner les blessures du professeur de combat. Heureusement pour Grigan, il n'avait pas de blessures profondes. Même avec l'étendue de ses pouvoirs, elle ne pouvait pas soigner en totalité les plaies profondes. Pour ces dernières, il resterait au moins des ecchymoses.

Quelques mèches de cheveux bruns se libérèrent du chignon improvisé. Apparemment, aux dires de Grigan, il ne souffrait d'aucune blessure sur les jambes. Sayuri répondit au sourire du professeur de combat et alla se laver les mains. Elle revint ensuite vers le jeune homme.

"Bien, vous pouvez vous rhabiller, j'ai finis de vous ausculter."

Elle se dirigea vers son bureau et se saisit du dossier de son patient pour y consigner, les actions effectuées lors de la consultation. Il est vrai que Sayuri jonglait avec les tutoiements et les vouvoiements, mais elle ne pouvait s'en empêcher. Elle revint ensuite vers le professeur qui s'excusait de lui donner autant de travail et il demandait ce qu'il pourrait faire pour se faire pardonner. Sayuri le regarda un instant et lui répondit.

"Si vous faisiez plus attention à l'avenir, alors cela ne sera déjà pas si mal. Votre dossier est aussi complet que l'addition de deux dossiers d'élèves pris au hasard." lança t-elle en souriant à moitié.

» Rangement joyeux ^^