~ 1er Duo : Death's Goddess ~

Arikusu commencait à avoir mal à la tête mais continuait malgrès tout à écouter le plan d'Aira. De la sueur se déposa sur son front mais elle ne laissa rien paraitre. Elle se concentra. Elle senti néhanmoins que quelque chose n'allait pas bien. Son mal de tête s'accentua.

*P***n ! Qu'est-ce qui se passe ! J'ai envi de vomir ! Baaaa! Je VAIS vomir si ca continu !*

Elle se retourna, mi ses deux main sur sa bouche. Elle se dirigea vers sa cachette mais ne pu l'atteindre. Elle s'évanoui. Son corps devenait translucide. Que c'était-il passait ? Oui, elle se souvint..... Le vampire ne l'avait pas mordu, elle l'avait griffer....

Arikusu n'avait pas l'air de se sentir très bien. Des gouttes de sueur perlaient à son front. Son teint semblait plus pâle que d'habitude, mais cela était peut être dû à la lueur des papillons qui s'était affaiblie. Elle porta une main à sa bouche et se retourna. Puis elle s'effondra sur le sol. Elle devenait trensparente petit à petit. Le seul endroit qui était resté opaque était le bas de son dos. Son t shirt s'était légèrement soulevé. Elle avait une grande trace de griffure.

*Comment a-t-elle pu se griffer à cet endroit, et aussi profondément ? Ou bien... Comment a-t-elle pu se laisser griffer ?*
*Raaah... J'en ai marre !*

Aira allongea correctement Arikusu sur le ventre, et approcha son oeil de la griffure. Mélangé au sang d'Arikusu, il y avait quelques gouttes d'un liquide violet, probablement du poison. Du poison qui faisait disparaître celui qui avait été griffé. Restait à savoir si la disparition n'était que de l'invisibilité, où si c'était l'anhihilation totale de la victime.
Ce poison ne pouvait pas déclencher les pouvoirs, puisqu'Arikusu n'avait pas le pouvoir d'invisibilité.
Aira tenta de passer ses mains dans le corps d'Arikusu aux endroits où il était translucide. Elle n'y parvint pas. Le poison déclenchait donc simplement l'invisibilité ?
Mais à quoi cela pouvait servir ?
Aira retourna Arikusu sur le dos. Elle avait de la fièvre, et transpirait de plus en plus. Mais la disparition de son corps semblait s'être stoppée.

Aira réflechissait à un moyen d'enlever le poison. Elle n'avait pas d'antidote à portée de main, ni un quelconque calmant. Mais elle était dans une salle de sacrifice. Il devait donc y avoir quelque part ou des plantes, ou un quelconque outil lui permettant d'oter ou d'aspirer le poison. Elle ne pouvait pas s'y risquer elle même, car si le poison faisait aussi effet sur elle, aucune des deux n'aurait de chances de s'en sortir.

Aira se leva. Elle regarda dans la commode qui se trouvait à côté du passage d'Arikusu. Il y avait là des scapels et couteaux qui semblaient émoussés, une sorte de pince à bouts arrondis, une pince coupante, et des clés. Aira prit les clés et regarda s'il n'y avait pas une armoire ou quelque chose du même genre qu'elle pourrait ouvrir avec. Il n'y avait rien.

Elle tenta de se remémorer la scène de la gravure. Les organes avaient étés enveloppés dans une étoffe absorbante, pour récupérer le sang. Puis ils avaient été placés dans une sorte de coffre. Aira regarda à nouveau la pièce, et son regard s'arrêta sur la stelle. Celle ci était haute et large d'environ 1 mètre, et longue d'environ 2 mètres. Les dimensions d'un grand coffre.

Aira s'en approcha. Elle sortit les clés, et tenta d'en insérer une dans la plaque de métal qui servait à retenir les poignets du prisonnier. La clé rentra, et Aira la fit tourner avec difficulté. Elle fit de même pour toutes les autres plaques de métal. Puis elle souleva la plaque de marbre, qui était lourde, très lourde. Aira l'appuya contre le bout de métal qui servait à cela, puis elle se pencha sur le coffre.

Une odeur infecte s'en dégageait. Une odeur de pourri, de chair en décomposition. Aira eut un haut le coeur, mais ne recula pas pour autant. Elle plongea sa main au hasard, et saisit quelque chose qui était enveloppé dans une serviette humide. Elle le sortit rapidement, de peur de le lâcher si elle le gardait plus longtemps dans la main.
Elle retira rapidement le tissu absorbant et posa l'organe qu'elle avait saisi sur la commode, en détournant le regard. Puis elle se dirigea vers une sorte de lavabo, et épongea le tissu.

Elle s'agenouilla près d'Arikusu, et appliqua le tissu, qui avait gardé une légère teinte rouge, sur la griffure. Le tissu se teinta de violet, puis, dés qu'il commença à se teinter de rouge, Aira le retira. Il ne fallait pas le laisser absorber la totalité du sang d'Arikusu.

Elle retourna à l'évier et épongea à nouveau le tissu. Puis elle renveloppa le coeur, et le reposa dans le coffre qu'elle referma avec soin.

Puis elle s'agenouilla à nouveau à côté d'Arikusu, la retourna sur le dos et l'observa. La fièvre semblait être tombée, elle ne transpirait plus, et était redevenue opaque. Elle soupira, et ferma les yeux, attendant qu'Arikusu se réveille.

Arikusu se reveilla. Elle avait honte. Elle se sentait bonne à rien. Elle ne faisait que donner du souci à Aia. Rien de plus .

" Je suis désoler. Je ne fait que te donner du souci ! Raaa! Pourquoi j'chui si nul que ca !"

Elle se donna une grande claque, se releva et alla se placer dans sa "cachette" en attendant le vampire. Elle se mi la tête entre les jambe et se concentra sur les bruits qu'elle aurai pu entendre.

Arikusu s'était réveillée. Elle s'excusa platement envers Aira, elle semblai beaucoup s'en vouloir. Puis elle se donna une grande claque, geste qui fit sursauter Aira qui était "un peu" dans les vapes. Et puis elle alla se terrer dans son passage.

Aira se dirigea également vers son passage. Elle s'y assit et replia les genoux sur sa poitrine. Puis elle dit à Arikusu :

"Je suis désolée, mais finalement je vais te laisser le premier tour de garde, et je vais dormir un peu. Réveilles moi s'il y a le moindre problème, je ne veux pas que tu t'attires encore des problèmes en voulant tout régler toute seule. "

Elle n'avait pas dit ça sur un ton méchant ni blessant, mais assez froid. Elle ne voulait pas qu'Arikusu ne la prenne pas au sérieux.

Aira appuya sa tête sur ses genoux, et ferma les yeux. Elle s'endormit.

Citation :

Aira est debout, seule au mileu d'un cimetière. Autour d'elle, des miliers de tombes. Il fait nuit, le ciel est noir. La pleine lune rouge est masquée par d'épais nuages, et ne laisse passer qu'un peu de sa lumière sanglante. Le vent est fort, les branches des arbres tremblent, on a l'impression qu'ils hurlent de douleur lorsque le vent les fait se cogner les uns contre les autres.
Et Aira s'avance. Elle s'agenouille devant une tombe. Son nom de famille est gravée dessus.
Elle sent une main sur son cou. Elle ne se retourne pas. Une voix de femme lui susurre à l'oreille :

"Ma fille.... Je suis heureuse que tu sois venue me voir..... Tu veux me rejoindre.... Viens.... Maman va t'emmener...."

La main de la femme s'avance sur sa gorge... Et puis elle commence à l'enserrer, doucement.... Aira sent l'air disparaître de ses poumons.... Elle commence à suffoquer...

"Maman.... "
"Laisse toi faire.... Viens me rejoindre.... Laisse les, tous derrière toi... Abandonne les.... Tu l'as déja fait une fois non ? Même s'il n'y avait plus personne.... Hihihi...."
"Non...."
*Tu tiens tellement à mourir ? Tu ne fais qu'être faible, une fois de plus... C'est stupide.... Hihihi... Mais vu que tu l'es... Hihihi...*

Les mains se resserent de plus en plus autour de la gorge d'Aira. Mais celle ci ne veut plus mourir. Elle agrippe les mains qui l'enserrent. Sa "mère" hurle. De grandes cloques apparaissent sur ses mains. Les mains d'Aira sont rouges, brûlantes.
Aira saisit une branche, et l'enflamme. Puis elle jette la torche sur sa "mère". Elle prend feu. Elle se consumme petit à petit. Elle hurle, un cri perçant, surraigu. Des corbeaux les survolent.
Aira fixe sa mère, qui l'appelle à l'aide. Elle voit ce visage qui lui ressemble tant se détruire petit à petit. Et puis elle sourit...

Les nuages qui couvraient la lune s'écartent. Le cimetière est soudainement baigné d'une lumière rougeâtre. De la mère d'Aira, il ne reste qu'un tas de cendre.

Aira s'avance vers le tas. Elle va poser la main dessus, mais sa main esr rejetée. Le corps se recompose. Mais cette fois, ce n'est pas sa mère. C'est Luna. Elle se relève, son corps à moitié pourri, brûlé, décomposé. Elle s'approche d'Aira, et lui dit d'une voix doucereuse :

"Tiens... Aira.... Tu as aussi brûlé ta mère ? Me brûler moi ne t'avait pas suffi ? Allons... Tu n'es pas une gentille fille.... "

Et Luna pose elle aussi ses mains usr la gorge d'Aira et commence à l'étrangler. Aira s'éloigne de Luna, et saisit une branche qu'elle enflamme avec ses mains.

"Laisses moi ! Laissez moi ! Parteeez !!!!!!!!!"

Et elle jette la torche sur Luna, qui s'enflamme elle aussi. Mais elle ne hurle pas. Elle fait un grand sourire à Aira.

"Ca t'amuses hein ? Hihihi...."

Et elle tombe en cendres. Aira tombe à genoux, près du tas. Elle sanglotte.

"Je voulais pas... Je voulais pas...."
*Maintenant c'est trop tard.... Hihihi..... Tu peux regretter ce que tu as fait, tu ne peux plus rien pour elles..... Mais si elles reviennent encore, tu n'auras qu'à les brûler encore.... Hihihi....*

Aira saisit la torche, qui brûle encore. Et puis elle enflamme son propre corps. Puis elle jette la torche au loin, sur les arbres.

*C'est ça... Brûle tout, brûle toi... penses tu que cela résoudra quelque chose ? Mais si c'est ta façon de faire..... Hihihihi..... *

Aira se réveilla en sursaut. Elle regarda autour d'elle, les yeux écarquillés par la crainte. Elle voit les bougies qui éclairent la pièce, partout autour d'elle. Ses lèvres se mettent à trembler. Elle se recroqueville dans le passage. Elle voit Arikusu, qui la regarde d'un air étonné. Elle se recroqueville encore plus.

"Ne me regardes pas.... Ne me regardez pas ! Laissez moi ! Laissez moi tranquille !!! "

Aira se mit à moitié à pleurer. Elle enfouit son visage dans ses genoux, tremblante. Tout son corps est agité de soubresaux. Et puis soudain, elle s'apaise, et s'arrête de pleurer. Elle s'est rendormie, brulante de fièvre.

Arikusu se lève. Elle avait entendu Aira sanglotter, pleuirer, gémir mais elle n'avait pas bouger. Il y avait du bruit dans le couloir. Elle se leva quand même et alla vers Aira. Elle senti que celle-ci avait de la fièvre.

" Il n'y a pas de l'eau ici ! Raaaa ! Chui nul en medecine ! Bon, quand j'avais de la fièvre, maman me donner quoi ??? Un aspirine ! Mais .... J'en ai pas... il faut un liquide froid... Bon ben ...Désoler Aira.

Elle ramassa le morceau de tableau imbiber de sang frai et le posa sur le frond d'Aira. La fièvre de celle-ci commencait à tomber. Elle se reveilla au moment où le vampire arriva. Arikusu se transforma en chat et couru vers sa cachette, atendant le reveille total d'Aira.