Bathory
~ Prénom : Élizabeth
~ Âge : 22 ans
~ Poste souhaité : Professeur de Sortilèges et Enchantements
~ Pouvoirs : - Hypnose partielle (elle peut, seulement si elle le désire, immobiliser quelques minutes un de ses semblables en le regardant ; cependant, sur certaines personnes sensibles le simple fait de la regarder peut mettre mal à l'aise ou dans la lune quelques secondes)
- Lévitation (elle peut transposer une partie de son fluide dans les objets ce qui les fait léviter ; c'est comme ça qu'elle peut se faire des virées nocturnes en balai XD)
- Poison (elle possède un poison naturel qui circule dans son corps ; surement le résultat des nombreux bains sanglants qu'elle a pris de son vivant ; il se trouve dans son sang – et sa salive mais en plus petite concentration – et sert de base aux différents poisons qu'elle collectionne)
- Maîtrise absolue des éléments relatifs aux potions et poisons (c'est une connaissance qu'elle a acquise durant sa vie d'humaine)
- Télépathie (à faible niveau car elle n'arrive pas encore à développer ce pouvoir : Lizzy peut parfois imposer sa volonté aux autres, les faisant faire des choix dont il ne sont pas les auteurs).
Éléments de prédilection : Air et Ténèbres
~ Transformation : Métamorphose en chat roux (pour exécuter ses méfaits sans être reconnue : la rapidité lui offrant de pouvoir échapper à ses poursuivants et les oreilles pour écouter les conversations sans être démasquée...)
~ Arme : Une épingle en argent, très pointue, qu'elle cache sur elle...
~ Histoire : Ses parents étaient la baronne Anna et le baron Georges Bathory ; sa famille étant l'une des plus riches et importantes de Transylvanie. On raconte des ancêtres de la lignée des Bathory, qu’ils étaient tous à moitié fous, qu’ils avaient des comportements violents et un goût démesuré pour le sang. En fait, la majorité des membres de la famille souffrait de terribles maux de tête résultant d’une maladie alors inconnue à l’époque : l’épilepsie. On dit que la Comtesse Élizabeth elle-même souffrait de cette maladie, ce qui expliquerait son comportement psychotique : ses maux de têtes la faisait se rouler par terre. Pour d’autres, il ne s’agissait pas d’épilepsie, mais de crises d’hystérie qu’on aurait facilement pu associer à des possessions démoniaques. Plus tard, elle voua une adoration à Artémis, déesse grecque réclamant incessamment du sang des mortels pour nourrir son existence surnaturelle. Il est clair que cela influa dans sa vie et nourrit sa sexualité déjà assez étrange. Il y a même une histoire qui raconte qu’un jour, un homme au teint cadavérique et aux canines plus longues que la normale arriva au château d'Élizabeth qui lui offrit l’hospitalité. Dans le village, il ne faisait nul doute pour les paysans qu’un vampire vivait au château, alors, ils n’allaient plus se coucher sans d’abord avoir placardé les fenêtres de leurs maisons. Enfin, un jour, la Comtesse et le mystérieux inconnu disparurent pendant plusieurs semaines. Les rumeurs racontaient qu'Élizabeth avait été vampirisée, mais il se trouve qu’elle revint, ayant l’air parfaitement normal. Il est plus plausible de penser que l’homme était un sorcier et qu’il avait enseigné à Élizabeth des rituels magiques.
Avant de s’aventurer plus loin dans l’histoire, je crois qu’il est important de rappeler ce qui déclencha chez la Comtesse, le goût du sang.
Un jour, alors qu’une servante la coiffait, sans le faire exprès, elle piqua la Comtesse avec une épingle. Cette dernière, prise d’une de ses crises de colère frappa la servante avec une telle force qu’elle eut de son sang sur le dos de sa main. Pour une raison obscure, quand elle essuya le sang sur sa main, elle crut remarquer que sa peau avait prit une allure plus jeune et plus douce. C’est à ce moment, qu’elle comprit que, selon elle, le sang des jeunes filles était la clé de la jeunesse éternelle. Aidée par des complices, Élizabeth prit alors la bonne et la vida de son sang dans une grande baignoire dans laquelle elle se baigna par la suite. C’est à ce moment que commencèrent les vraies atrocités. Elle ne se contenta pas seulement de se baigner dans le sang, mais aussi de le boire.
Pendant près de dix années, la Comtesse et sa bande torturèrent des jeunes filles, servantes au château. Les instruments de tortures se composaient de bougies, d’épingles, de fers rouges, de lames et de pinces. Souvent, Élizabeth donnait des ordres et elle regardait, mais il lui arrivait aussi de participer aux tortures. Une autre méthode affectionnée par la Comtesse était la vierge de fer. Cette statue représentant une femme était articulée permettant d’aller enfoncer ses pointes acérées dans la peau des jeunes femmes. De temps à autres, Élizabeth choisissait les jeunes filles qui lui plaisaient le plus et les mordait à mort. Semble-t-il qu’après ses bains sanglants, sa peau était si délicate qu’elle ne pouvait s’essuyer avec des serviettes, elle exigeait que des jeunes filles la lèchent. Elle gratifiait ses complices de récompenses pour qu’ils redoublent d’efforts à tel point que naquit son surnom de Comtesse Sanglante. Sa bande allait chercher des jeunes dans les villages environnants leur disant qu’elles travailleraient en tant que domestiques. Des mères vendaient même leurs filles. Et on se demande si elles savaient ce à quoi elles les condamnaient. Les nuits se gonflaient de hurlements et, chaque matin, on jetait les corps inanimés dans la rigole des baquets, l'eau rougie par le sang. Mais, un jour, malgré les précautions prises, une des victimes réussit à s’échapper et alla avertir les autorités. Le dirigeant de l'époque ordonna alors au gouverneur de la province et cousin d'Élizabeth, de s'emparer du château. Ils furent horrifiés par ce qu’ils découvrirent : le cadavre d’une jeune fille vidée de son sang dans la salle principale, une autre encore vivante mais le corps percé en plusieurs endroits ; dans les cachots des dizaines de filles attendant que leur tour arrive et qui racontèrent que le seul moyen pour survivre en attendant avait été de manger les chairs grillées de leurs compagnes mortes. On trouva également, ensevelis sous le château une cinquantaine de cadavres. On découvrit dans les appartements de la Comtesse, des pentacles, grimoires et autres instruments servant pour des messes noires, ainsi que des escaliers et des passages menant directement aux salles de tortures.
S'en suivit un procès où la Comtesse refusa de plaider et elle ne s’y rendit jamais. On rapporta que 37 femmes célibataires avait étés tuées. Elles furent torturées pendant des semaines, voir même des mois : blessées avec des ciseaux, piquées avec des goupilles et des poignards, accrochées aux plafond et poignardées avec des fers brûlants pour offrir à Élizabeth, une douche de sang.
La Comtesse, condamnée à mort, s'enfuit une nuit dans la forêt sombre qui bordait son ancienne demeure. Elle s'immola alors dans le foyer qu'elle avait elle-même alimenté de sa chair et finit par mourir de douleur.
La nourrice rapporta que 40 femmes avaient étés torturées et tuées. Mais le nombre serait plutôt de 612, même la comtesse en faisait la description dans son journal intime...
~ Caractère : De nature dépravée et violente, son esprit malade croyait autrefois que le sang des jeunes filles lui apporterait la vie éternelle (telle son idole Artémis) . Bien que très jeune, elle se révéla un caractère agressif et un goût pour le plaisir charnel. Même si elle a l'apparence d'une beauté fatale sans défense, son esprit est complètement diabolique et son aura malsaine provoque parfois la peur chez certaines personnes (le désir pour d'autres :p).
~ Physique : Il ne fait nul doute que la comtesse était très belle : ses yeux larges et dorés lui donnent un regard nacré charmeur, cachant de leur morne profondeur, les démons qui s'y abritent, son visage pâle de leur antique poison. Sa bouche apparaît sinueuse rappelant la courbe d'un serpent, son front haut, obstiné, sans défaillance. Et le menton a cette courbe molle de l'insanité ou du vice particulier. Sa chevelure rougeoyante tombe avec grâce sur ses épaules à demi dénudées. Durant toute son enfance, on associait malheureusement sa couleur naturelle aux flammes de l'enfer et il est clair que combinée à sa beauté, elle envenima les rumeurs à son sujet.